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QUESTIONNABLE L'ARDHD!

"Questionnable" est une série sur le calife et les aspirants au poste de calife. Nous nous questionnons. Nous les questionnons et leur donnons la chance de s'expliquer. Et je vous le promets, ils vont tous y passer. Cette semaine :

L'ARDHD
l'Association pour
le Respect
des Droits
de
l'Homme à Djibouti

Depuis que j'ai quitté mon pays, mon militantisme et ma contribution se limitaient à envoyer, de temps en temps, un peu d'argent pour soutenir les nombreux jeunes sans emplois et les parents sans retraite de la famille proche. Oui, comme beaucoup de djiboutiens, je contribuais de cette manière. Et pas de politique! Je n'avais ni l'envie, ni l'énergie pour ça.

Quand j'ai appris que IOG cherchait un troisième mandat, au mépris de la constitution, j'ai eu l'idée de faire un peu de recherche sur la situation dans les rangs de l'opposition pour me remettre à la page. C'est grâce à un moteur de recherche que j'ai trouvé des sites comme l'ARDHD. En lisant la rubrique «l'info en continu» de ce site, je suis tombé sur un article signé par un autre Hassan Aden qui plus est, habite la capitale fédérale du Canada, comme moi.

J'ai alors réagi à cet article (voir ma «Contribution ARDHD No1»). Ce premier article n'a pas été publié mais j'ai quand même eu une réponse signée « l'équipe ». J'ai écrit une autre contribution en réponse à leur réponse (voir ma «Contribution ARDHD No2») qui elle, a été publiée avec des modifs substantielles (voir à la fin de «contribution ARDHD No2»).

J'ai publié de bonne foi dans le site l'ARDHD en pensant que j'avais affaire à des compatriotes. C'est pour cette raison que j'ouvrais mes 2 contributions avec l'expression «Chers compatriotes». Je pensais qu'il y avait là une tribune pour tous les djiboutiens. Une tribune pour les djiboutiens de toutes les composantes ethniques de notre pays. Ma crédulité a été de courte durée car deux choses m'ont mis la puce à l'oreille ou plutôt, à l'œil:
  1. la trop grande place pour des sujets qui n'ont aucun intérêt, ni pour notre jeune nation, ni pour aucune de ses nombreuses composantes ethniques.
  2. le contenu de la rubrique intitulée «Journal de la flibuste»
En surfant dans ce site, je ressentais un certain malaise. Je me croyais lire tantôt Paris Match (qui donne son look'n feel à « Djibouti Farce » sur la une du site) tantôt le Figaro et des fois même... Minute! Incroyable! J'ai donc réagi. En réaction aux bêtises dans leur « journal de la flibuste » que je trouvais superficiel et surtout, tendancieux et insultant pour le somali que je suis. J'ai écrit l'article intitulé «Qui sont les pirates somaliens» (voir dans ce blog). Je leur ai écrit pour remettre la pendule à l'heure. Pour qu'on arrête la propagande et l'intox sur le peuple somalien (et par extension sur tous les somalis). Ma plus grande surprise fut de constater que non seulement mon article n'a pas été publié mais «l'équipe» n'a pas jugé bon de répondre à mon courriel. Motus et bouche cousue... Silence Radio. Questionnable!

J'ai alors pris deux décisions:
  1. créer mon propre blog pour m'exprimer sans censure,
  2. faire des recherches sur la ligne éditoriale de ce site, histoire de voir qui est qui, au sein de «l'équipe».
Mon Blog est créé et je n'ai plus besoin de personne pour m'exprimer. Je compte même créer un site complet. Promis! Alors, passons au résultat de ma recherche sur l'ARDHD: il est simplement choquant. Au plan du contenu, ce site ne publie en fait que 3 types d'articles:
  1. les contributions de ceux qui vomissent, sans limites, leur haine pour IOG et son régime.
  2. tout ce qui touche aux intérêts français dans la région (Djibouti, Somalie, etc,)
  3. toute propagande diabolisant la race soomaal (*).
Commençons par le 1er point. Au sujet des méfaits de Guelleh et de sa bande, «l'équipe» de L'ARDHD et moi avons un seul point en commun: dénoncer la dérive dont est victime notre pays. Pour le reste, nos chemins se séparent vite car pour moi, il faut se limiter aux faits et respecter les limites de la décence. Pour moi vomir la haine de Guelleh et de sa bande = non. Critiquer ce qu’ils font et condamner leurs méfaits = oui. Je crois que par principe, il ne faut pas faire soi-même ce que l'on ne voudrait pas que les autres fassent. Il faut contrôler ses pulsions. Il faut prêcher par l'exemple. Les insultes ne sont pas des armes efficaces pour faire avancer une cause. Au contraire.

Passons au second point: tout ce qui touche aux intérêts français dans la région de l'Afrique de l'est et le golfe. Là dessus, nous sommes le jour et la nuit. Je trouve simplement que les fais divers et les autres sujets touchant les intérêts français n'ont souvent rien à voir la cause djiboutienne. Je ne suis pas un anti-français, même si la France que nous avons libérée des bottes nazies ne s'est pas gênée pour tuer, diviser et déporter les nôtres. Je ne suis pas un anti-français même si c'est à cause de la magouille de ses «coopérants» et de leurs complices locaux que j'ai tourné le dos à mon pays et choisi l'exil. Mais quand même!

Non, je trouve que les français sont beaucoup plus nombreux et beaucoup mieux nantis que nous pour avoir besoin de nous, pour régler leurs querelles intestines ou leurs problèmes dans notre région. Je trouve que nous devons être neutres dans les querelles franco-françaises et tout ce qui les oppose à d'autres peuples que nous. Point à la ligne!

Je trouve aussi que le peu de moyens que nous avons doit être concentrés sur les seuls intérêts supérieurs de ce qui nous réuni: Djibouti. Une veuve inconsolable, un ancien légionnaire en taule à Gabode, un gentil skipper français pris en otage par des «sauvages» et libéré par des «super héros français»... Où sont les intérêts de Djibouti dans tout ça? Questionnable.

Où sont les droits de l'homme djiboutien dans tout ça? Ah oui! J'oubliais que vous êtes l'Association pour le Respect des Droits de l'Homme à Djibouti. Un petit « à Djibouti » qui fait toute la différence... Pardonnez-moi, chers amis, mais je n'arrive pas à accepter que vos droits de l'homme à Djibouti font peu de place au droit de l'homme de Djibouti car pour moi, charité bien ordonnée commence par soi-même. Êtes-vous djiboutiens ou bien quoi? Questionnable.

Passons enfin au 3ème point. Dans ce site, on parle du problème somalien comme étant un problème entre un peuple de pirates hors-la-loi et de terroristes contre le reste du monde civilisé. La moindre action négative est rapportée. La moindre dépêche qui relate les méfaits de quelques individus est rapportée... Mais rien sur le pillage et la destruction que vit ce peuple frère. Rien sur les bombardement aveugles des abyssins et autres soldats de "maintien de la paix". Rien sur l'action (à l'origine du problème) mais pleins feux sur la réaction. Tout sur l'effet, mais rien sur la cause... Questionnable.

Je vais être très clairs avec les (quelques) djiboutiens membres de l’équipe du site de l'ARDHD (que ceux qui contribuent de l’extérieur me pardonnent). Si vous croyez que vous allez avoir un capital de sympathie des capitales occidentales en tenant votre "Journal de la flibuste", bonne chance. Si vous pensez que vous aurez la sympathie de Paris ou de Bruxelles en traitant les somalis de cette façon, bonne chance. Si vous pensez que toute cette intox sur un peuple si proche de vous va vous servir de raccourci ou de tremplin pour reprendre les rênes du pouvoir à Djibouti ou ailleurs (Éthiopie, Érythrée), bonne chance. Si vous pensez reprendre le pouvoir à Djibouti en suivant servilement vos maîtres à penser Schaal, Picon, Montebourg et autre Calatayud, bonne chance!

Oui, messieurs, il ne faut pas beaucoup de jugeote pour constater que votre site donne une tribune libre à ceux qui ont une dent contre le peuple somali (les pirates sont un bon prétexte). Personnellement, si quelqu'un faisait une propagande anti afar, je ne me joindrais sûrement pas à son entreprise et à défaut de m'y opposer, je mettrais au moins une frontière très claire entre moi et lui. C'est une question de principe. Quels sont vos principes concernant la tragédie somalienne, chers messieurs? Êtes-vous pour ou contre les somaliens? Ayez le courage de vous prononcer une fois pour toute et que cela paraisse clairement dans votre ligne éditoriale. Dans cette affaire, il ne faut pas essayer de ménager la chèvre et le chou. Il faut choisir. La chèvre ou le chou? Ça demande du courage! en avez-vous?

Au lecteur d'en juger. Mais pour moi, vous êtes questionnables. Que dis-je?.. Coupables! Vous êtes coupables de prendre part à la propagande et la campagne de salissage contre le peuple somali!

Oui. Je persiste et je signe et je le répète pour la enième fois. Dans votre site les “droits bafoués” d'un pédophile français sont plus importants à défendre que la destruction et le pillage de la Somalie. Les “droits bafoués” de la veuve Borel sont plus importants à défendre que le viol de jeunes filles somaliennes... Pire, vous dépeignez ceux qui restent (et essaient de survivre par tous les moyens) comme une bande de “flibustiers”. Bon, ça va. C'est vrai. La Somalie est un pays étranger et les problèmes du peuple somalien n'est pas le vôtre! Questionnable. Mais passons.

Alors, revenons à Djibouti. Revenons aux affaires djiboutiennes. Revenons à comment vous traitez ces affaires djiboutiennes. Les très inspirantes caricatures de Picon (le seul français qui ne cache pas son nom) sont toujours à la une de votre site et ouvrent le bal. Mis à part certaines contributions intéressantes (envoyées en général par des djiboutiens à l’extérieur de votre petit groupe) vous publiez la plupart du temps des articles sans substance si ce n'est la haine et les insultes d'IOG. Dans vos colonnes, l'actualité djiboutienne se limite souvent à “radio-trottoir”. Vous l'abordez de façon vraiment superficielle... Sur Djibouti, très peu de dossiers, pas d'enquêtes approfondie, pas d'analyse. Vous vous limitez à des rumeurs. À des humeurs... Et puis quoi encore (sur Djibouti)? Rien. Aucune substance. Aucune consistance. Pour les affaires djiboutiennes, ce sont des oui-dire. Aucun sérieux... Qui êtes-vous? Que voulez-vous? Questionnable!

Je me suis amusé à comparer l'espace que vous avez a accordé à la seule affaire Borel, à celui que vous alloué à des affaires plus proches de nous. Espace qui est, faut-il le souligner, comparable à celui que votre concurrent "La Nation" donne à cette même affaire. Je suis outré par de telles choses. Je suis outré parce que chers messieurs de l'ARDHD, des dizaines voir de milliers de djiboutiens ont purement simplement disparus corps et âmes, non seulement de nos jours, mais aussi et surtout, au «temps de la France où tout allait bien». Pour vous, les malheurs de notre peuple ont commencé au temps de Gouled et se poursuivent avec son neveu IOG. On dirait en vous lisant que tous nos problèmes ont commencé avec ce duo... Questionnable!

Pourquoi vous ne parlez jamais des victimes de la France et de ses complices comme Ali Aref Bourhan? Hein? Pourquoi? Pourquoi vous ne cherchez pas dans les archives coloniales, pour trouver la vérité sur les milliers d'assassinats de cette période, la plus sombre de notre histoire? Parce que ça ne vous touche pas, hein? À bas les masques chers amis. Qui êtes-vous?

Des héros comme Mahamoud Harbi Farah ont disparu et l'affaire de sa mort n'est pas élucidée à ce jour (le dossier est donc théoriquement ouvert). Pourquoi vous ne cherchez pas à élucider cette affaire? Vous entreriez dans notre histoire par la grande porte! Monsieur Mahamoud Harbi, c'est un étranger pour vous? Et Abdourahman Andoleh? Et les autres dizaines de milliers de victimes du tristement célèbre «camp (de concentration) de la Poudrière» de «maman la France»? Les avez-vous oublié ou n'ont-elles jamais existé pour vous? Pourquoi vous n’en parlez jamais? Quelle quantité d'énergie avez-vous investi pour trouver leurs bourreaux (en comparaison de celle que vous mettez dans la seule affaire Borel)? Questionnable. On dirait que les djiboutiens à l'extérieur de votre petite clique ne sont pas des hommes et encore moins des djiboutiens. Hein?

Sous vos yeux, partout en France et en Europe (où vous êtes) des français originaires des ex-colonies (appelés “les immigrés”) sont passés à tabac par les skinheads et autres néo-nazi (parfois habillés en gardien de la paix). Le seul crime de ces victimes: ne pas avoir le bon teint. Le délit de sale gueule, le profilage raciale des jeunes des cités HLM (traités de “racaille” par l'inqualifiable Sarko que vous admirez tant), l’inégalité face à l’emploi... autant de sujets chauds qui se passent tous les jours sous vos yeux et qui affectent des innocents. Pourquoi vous n'en parlez pas? Pourquoi rien, sur de tels actes? Vous évitez de froisser vos maîtres français, hein?

Vous êtes des révisionnistes négationnistes qui se cachent parmi les victimes. Vous êtes une insulte à la mémoire des victimes (d’hier et d'aujourd'hui). Vous vous cachez derrière la noble défense des droits de l'homme. Les droits de quel homme, cherchez-vous à défendre? Les droits de ceux qui n’ont pas pu avoir le portefeuille de leur clan au gouvernement et qui sont allés bouder "en métropole"? Les droits de ceux qui n'ont pas pu avoir le poste escompté dans la haute administration publique et qui sont allés bouder "en métropole"? Les droits d’une poignée d’individus qui veulent perpétuer les avantages du beurre et de l'argent du beurre? C’est ça les droits de l’homme que vous chercher à défendre en se cachant parmi nous, les vraies victimes. Get outta here!

Et puis, de grâce, mettez-vous au moins à la page. Les droits de l'homme, c'est du passé, On parle de nos jours des DROITS DE LA PERSONNE!

En fait, comme votre confrère La Nation, vous faites de la diversion quand vous ne versez pas carrément dans le délire, la paranoïa, la propagande... Oui! Chers messieurs, comme vos confrères de La Nation, vous faites de la diversion pour ne pas avoir traiter des questions de fond. Vous endormez notre peuple. Vous divisez notre peuple. Parce que Le pouvoir (IOG) et vous, vous avez la même motivation: le pouvoir. Le pouvoir, rien que le pouvoir, tout le pouvoir, peu importe comment. Vous êtes des RPPTPM. Rien Pour le Peuple et Tout Pour Moi.

Comme l'histoire se répète! L’histoire de Gouled et de Aref se répète! Nous savons tous que la France avait choisi Aref, à la fin des années soixante. En réaction, son concurrent Gouled a infiltré l'opposition au milieu des années soixante-dix en utilisant les somalis contre les afars pour ravir le pouvoir. Il a réussi. Il a même fait mieux, il l'a passé à son neveu. Maintenant, les 'arifistes'** sont en train de se réorganiser. Ils sont en train d'infiltrer l'opposition dans le but de reprendre le pouvoir aux 'gouledistes'** en utilisant les afars et tous les autres djiboutiens en colère. Voilà. Mais c'est malheureusement comme ça. ARDHD/UGUTA, RPP, FRUD, GED et consort c'est une histoire de dispute pour le pouvoir et les avantages acquis. C’est tout. C'est du kif-kif bourricot tout ça! Les droits de l'homme à Djibouti? C'est un paravent créé pour masquer les vrais motivations. Le vrai changement, il ne faut pas l’espérer de ce côté-là parce que tous ces groupes sont les différents membres d’une seule et même famille : Aref Gouled-IOG ou IOG-Gouled Aref. «Basta douga» ou, «Douga basta»? Quelle différence? Que le grand Salem Sed me pardonne l'emprunt.

Bon, dans le cas de l'ARDHD, on peut lui accorder quand même des bons points, de temps en temps. Le site de cette association nous apprend les problèmes d'abus que vivent les djiboutiens: décasements arbitraires dans les quartiers populaires, expropriation, chantage, détournement de fond, abus de pouvoir... On distribue aussi des médailles aux bourreaux de notre population. Bonne idée. Même si la liste est incomplète et tendancieuse.

Toutefois, ces quelques points forment l'arbre qui cache la forêt. J'ai entamé de simples recherches d'abord dans le site même de cette organisation. Point de «qui sommes-nous?»... A-t-on affaire à des clandos ou quoi? Leur logo (en haut à gauche de la page d'accueil) c'est le portrait du statut de la liberté avec la mention ARDHD. C'est du plagiat!

Il me semble que cette association avait un autre logo (plus djiboutien) dans le temps... Pourquoi l'a-t-on enlevé? On cache les noms des membres de «l'équipe»... Qui est «l'équipe»? Pourquoi cache-t-on son nom et son visage? Parce qu'on a peur? Peur de qui? Peur de quoi? Très questionnable!

Intrigué, j'ai continué ma recherche un peu plus loin, en dehors du site. J'ai alors fait une petite découverte qui pourrait en surprendre plus d'un. «L'équipe» cache son nom parce que les têtes pensantes ne sont pas djiboutiennes. Les rares djiboutiens qui sont vraiment au courant de ce qui se trame derrière le paravent sont une poignée de nostalgiques du temps colonial. Du «temps de la France». Du «temps où tout allait bien».

Ceux qui tirent vraiment les ficelles ne sont pas djiboutiens. C'est un lobby français. Ce lobby qui n'a trouvé rien de mieux que de se cacher derrière le noble masque des droits de l'homme à Djibouti défend les intérêts de la France coloniale. Ils ont mis en place un système astucieux d'hameçonnage basé sur 3 mots-clés : Djibouti, droit de l'homme, opposition. Tout le monde se fait prendre à ce petit jeu. Les djiboutiens et les français de bonne foi tombent dans ce piège et contribuent à ce système en se fiant simplement à ces 3 mots-clés. Je suis moi-même tombé dans ce piège!

Le pire dans tout ça, ce que le génie qui est derrière ce site, n'est pas djiboutien non plus. Derrière le rideau, il y a un certain Jean-Loup Schaal. Qui est-il? Un autre français. Nous sommes en 2009, pas en 1939. Les djiboutiens sont assez nombreux, assez «éduqués» et assez raisonnables pour laver leur linge sale, en famille. Ils n'ont besoin ni de médiateur ni d'interprètes. Papa De Gaulle et maman La France, pour nous expliquer comment faire pipi, c'est fini tout ça, depuis longtemps. Mais il y en a qui ne l'ont pas encore digéré. Ce sinistre individu fait partie de ces derniers. Cet individu, appelons-le lambda Schaal, non seulement se mêle de ce qui ne le regarde pas, mais pire, il s'est placé en véritable censeur de ce qui est bien ou mal pour nous. Il filtre ce qu'on DOIT et ce qu'on NE DOIT PAS publier dans ce site. Questionnable.

Pour y voir un peu plus clair, je vous invite à visiter une page qui contient les publications de lambda Schaal dans un autre site nommé «Le Billet d'Afrique et d'ailleurs». Voici son adresse:
http://billetsdafrique.survie.org/auteur.php3?id_auteur=84

Je vous invite aussi à lire ses délires en visitant cette page de son inspirant blog à l'adresse suivante:
http://schaal-pour-les-droits-de-l-homme.over-blog.com/article-18271761.html

Je vous prie enfin à jeter un coup d'œil au site de «Survie» une autre nébuleuse créée pour soutirer des sous à d'honnêtes français, à qui on fait croire que leur argent fera toute la différence, en permettant de libérer des pauvres africains sans défense des griffes et du joug de leurs vilains dictateurs ventrus. Voici l'adresse de la page de cette ONG:
http://survie.org/

Pour tout vous dire, l'ARDHD n'a de Djiboutien que le nom. L'ARDHD c'est lui, Jean-Loup Schaal. Non mais, de quoi je me mêle? Pour parler de/pour la France, il faut être français! Pour parler de/pour Djibouti, il faut être djiboutien. Chacun doit parler pour lui. Mais, ici à l'ARDHD, c'est lambda Schaal qui parle pour nous. Qui pense pour nous. Qui choisit pour nous. Le site de l'ARDHD est La voix de son maître. C'est le bled de lambda Schaal. C'est un site questionnable.

Et, il n'est pas seul. Derrière le paravent de l'ARDHD se cachent trop d'individus qui incarnent une certaine France: celles des colonies. Les fragments et autres vestiges vivants de cette France coloniale ont trouvé l'idée géniale de se cacher derrière des nobles causes. Et pourquoi tout ça? Par philanthropie? Pas du tout! Ils font tout ce cinéma pour se faire de l'argent facile (comme au temps des colonies). Ils créent des organismes à but non lucratif comme l'ARDHD dans le seul but de soutirer un max au peuple français (au nom du peuple djiboutien) et contourner également les lois du fisc français. Un, on se fait du blé à go go et deux, on ne paie pas ses impôts!

Dans les pays du nord, tout un nouveau secteur d'activité (en plein essor et à l'abri de récession) nommé « l'industrie de la pauvreté » fonctionne de cette façon. Pas d'état d'âme. On se fait du blé sur le dos des pauvres, tout en volant les fisc occidentaux et arnaquant les âmes charitables et autres vrais philantropes de ces pays.

Ces sinistres individus ont créé une ONG comme l'ARDHD pour un autre objectif, lui aussi inavoué : attirer l'attention de l'autre France (moderne et évolué) sur eux. Lambda Schaal, lambda Calatayud et les autres lambda de ce groupe veulent attirer l'attention de l'autre France. Ils veulent prouver qu'ils existent et qu'ils sont encore influents en Afrique... Ils essaient de prouver qu'ils sont indispensables dans le traitement de tous les dossiers africains. Ils trompent les français. Ils trompent les djiboutiens. Ils trompent le monde entier en se servant d'ONG comme l'ARDHD, Survie, etc. Français et djiboutiens sont les dindons de cette farce.

En conclusion, l'ARDHD c'est un ramassis de nostalgiques du «temps de La France où tout allait bien» qui vivent «à l'heure de Paris». C'est lambda Schaal qui pense, lambda Picon qui imagine (il vient d'imaginer une nouvelle médaille), lambda Montebourg et lambda Calatayud qui orientent et commanditent. Les djiboutiens eux, se divisent en deux groupes : ceux qui en se fiant au 3 mots-clés, contribuent de bonne foi (et souvent positivement) et les prête-nom. Ces prête-nom sont incapables de penser, incapables d'imaginer, incapables de se battre, incapables de travailler... Ils ont délégué toutes ces facultés et donné carte blanche à leurs maîtres français. Eux, ils attendent à l'ombre qu'on leur apporte la nourriture dans la bouche en attendant les clés du pouvoir.

Cette association paravent est questionnable sur toute la ligne. C'est le moins qu'on puisse dire. Mais Djibouti, c'est l'affaire des seuls djiboutiens. Djibouti, c'est entre tous les djiboutiens que ça doit se jouer. Désormais.

Hassan A. Aden
hassan.aden@ncf.ca

(*) L'expression 'race somal' n'a rien de raciste. En plus de sa valeur sémantique, je l'utilise pour éviter la répétition du mot somali. Je l'ai emprunté au poème intitulé 'Hier' du grand poète William Siad (Allah ait son âme).

(**) Je ne parle ici ni de la famille Aref, ni du peuple afar, ni de la famille Gouled mais de la famille politique de ces 2 hommes (parmi eux des afars, des somalis, des arabes, etc)

Commentaires

  1. Bonjour Hassan,

    tu ("tu" parceque je te connais) as dicidé de prendre un chemin "TRES" risqué puisque tu parles des mals (vérités) que les colons francais (avec leurs complices djiboutiens) ont fait subir les djiboutiens avant 1977.

    Je te suggere fortement de créer un siteweb et meme écrire un livre sur djibouti, exemple de titre : "DJIBOUTI ORPHELINE"
    en d'autre mots : Djibouti est en danger de mort puisque un ETAT SOMALIEN n'excite pas encore comme celui des années soixante-dix.

    Autre idée : comme tu metrises bien l'histoire de djibouti, est-ce-que tu peux nous relater l'affaire de "GADABOURSIS TORTURE" en 1991 dans un article ??

    Merci Hassan pour votre "juste-vérité" : vous etes généreux et courageux.

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  2. Mon cher Hassan, je dis que ce dernier morceau est excellent sur tous les points. De même qu'était celui sur IOG auparavant. Je crois que tu as trouvé ton "Groove" et que la qualité de ton analyse n'a rien a envier a celle des grand journaux attitrés. Je t'encourage de continuer dans ce sens et de t'éloigner de la stigmatisation tribale comme tu l'avais un peu fait dans ton premier article.

    Encore une fois félicitations.

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  3. Hassan quelle est votre opinion sur la question des Issas étranger à Djibouti?

    Tous les Issas de la corne d'Afrique sont automatiquement des Djiboutiens en vertu de l'article 192 du "ceer Issa" codifié qui stipule que les Issas partagent l'eau et la pature. Selon vous la mise en application de cet article de la loi tribale à Djibouti depuis 1977 est elle préjudicible à l'avenir de l'Etat-nation ?
    En tant que citoyens djiboutien je suis curieux de connaitre la position de l'homme politique que vous ête.

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  4. asalamu aleykum
    j'aimerai bien vous donner une conseil car tout musulman a un droit sur l'autre et c'est de se donner de conseil concernant le premier point,vous semez la haine car allah dit d'obérir les présidents après avoir dit de m'obier donc Hassan essaye d'apprendre ta rélgion et surtout les droits de présidents car c'est un grand droit

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