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Messages

Affichage des messages du 2012

Un autre mort et des élus séquestrés.

"Kulligood adoomaha rabboow qaybsha kibistiiye Qof kastoo kabtiya ama kalaha ama kur dheer fuula Bad kalluun ku jirra kollay ku tahay amase koob shaah ah Ninba kadabkii loo qoray Ilaah wuu la kulansiine Inaan ruuxna soo korodhsanayn kaa ha la ogaado" Ismaaciil Mire. Encore un écho extra-frontières. Encore une autre vidéo qui en dit long sur la façon de faire du dictateur sans âme, Ismaël Omar Guelleh. Encore une fois, les basses œuvres de ce criminel patenté mises à nu par les caméras-web. Encore une fois, les entorses à la démocratie en Somaliland qui se multiplient. Les activités de préparation d'une guerre issa/gada (destinée en toute logique à détourner des législatives en vue, une opinion publique djiboutienne majoritairement hostile à son régime) se font de plus en plus évidentes. On tue des enfants. Combien de temps cela restera-t-il impuni? Un conseil municipal élu se voit interdire l'entrée à ses bureaux par des hommes en uniformes (Garde-Côtes, Arm

Les balles sifflent à Obock et... à Zeila.

''Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle s'en casse'' Un pays en faillite. Une jeunesse en perdition. Des fonctionnaires sans salaire. Des retraités sans pension. La guerre au Nord du pays et l'insécurité dans les villes. Électricité, eau, voirie et infrastructures... Rien ne tient plus debout. Au lieu de commencer à se pencher sur ça, IOG s'en éloigne de plus en plus. Et, même si son bilan est sans appel au plan intérieur, notre homme s'enfonce (et nous enfonce) de plus en plus dans des ambitions extra-territoriales. Souvenez-vous, il a construit 2 gouvernements somaliens fantoches, à Djibouti. Il a envoyé nos soldats le représenter à la mise sous tutelle (non officielle) de la Somalie, moyennant finances. Il a nommé personnellement 8 membres du nouveau parlement somalien. Tout cela est connu de tous. Ce dont personne ou presque ne parle, c'est son implication de plus en plus directe en Somaliland, ses objectifs (facilement im

Ecole du Q.5 : Expo 1991

''… Xoorkii kal hore laga dhamiyo Xusuusbaa geela lagu Xergeeyaaye ...'' Après avoir gardé ce souvenir pendant plus de 20 ans, j'ai décidé de le partager avec vous amis, collègues, élèves, parents, compatriotes, coopérants français qui figurez dans ces vidéos. Un tel document nous appartient à tous. C'est un petit morceau de notre mémoire collective que nous devons préserver jalousement. Il s'agit d'une exposition des œuvres des différents ateliers que l'équipe enseignante et moi avions créé à partir de la rentrée 87 (j'ai dirigé cette école de septembre 1987 au 3 novembre 1993) À signaler qu'à l'époque, le système double-flux était la norme dans nos écoles. Nos écoliers ne passaient qu'une demi-journée dans nos classes (c'est à dire de 7h30 à 12h00 OU de 13h30 à 17:00).  À titre d'exemple, en 1991, plus de 1200 enfants fréquentaient cette école. 600 le matin et 600 l'après-midi. Désœuvrés, la plupart revenaient tra

À quoi ''pense'' IOG?

Selon ses courtisans, bien sûr, il est en train de penser pour le bien de nous tous. Certains iront jusqu'à jurer, une main sur le cœur, l’autre sur le saint Coran qu'il est en train d'imaginer des solutions avant-gardistes de sortie de crises ou du marasme économique, non seulement pour le pays, mais pour la région entière (exemple: la Somalie) pour l'Afrique et même pour le reste du monde. Selon le registre de la longévité au pouvoir, il doit maintenant appartenir à la liste des ''sages'' de cette planète. Non? Soyons sérieux. En dehors de ses obligés, on peut dire (et constater un peu plus chaque jour qui passe) que rien de bon ne sort, ni de sa tête, ni de sa cour. Au contraire. Depuis longtemps déjà, le locataire du bunker de Haramousse est entré dans une sorte de spirale sans issue. Depuis longtemps déjà, il a mis le pilote automatique et fonce droit devant, sur le mur... Depuis fort longtemps déjà, notre homme est isolé par son entourage qui

22ème anniversaire de l'attentat du Café de Paris.

Mon absence était longue et une fois encore, je présente des excuses sincères à ceux et celles parmi vous (amis, patriotes, philanthropes, simples curieux, voire ennemis) qui avez pris l'habitude de me lire. Malgré le moment, je suis resté au point mort, le moteur coupé. En effet, l'actualité mondiale et régionale était riche : re-érection de la statue IOG, printemps arabe avec la chute de dictateurs notoires comme Ben Ali, Mubarak, Kadhafi...).  Plusieurs raisons sont la cause de ce long silence. Énumérons les plus importantes avant de passer au sujet du jour. La disparition progressive des sources d'information (emprisonnements, retournement de veste, mort, etc.) est sans doute une des causes majeures. À ce sujet, il faut mentionner que la mort de mon ami et ''grand frère'' Jean-Paul Noël Abdi m'a plongé dans une sorte de KO technique. Quelques semaines après sa disparition, le vide en matière d'informations fiables en provenance du pays étai

L'expéreince migratoire de Charmarkeh.

Ça fait longtemps que je n'ai rien écrit. Je m'excuse donc auprès de mes fidèles lectrices et lecteurs. En fait, je suis impliqué dans différents projets communautaires, en plus d'être retourné aux études. Mille pardons, je serai de retour dès que je pourrai. En attendant, je vous invite à partager avec moi un article traitant l'immigration écrit par un jeune djiboutien du nom de Charmarkeh Houssein. L'auteur est chargé de cours à l'Université d'Ottawa. Selon lui, « L’expérience migratoire, loin de constituer la perte d’identité de l’immigrant, engendre souvent de puissantes formes de mobilisation culturelle et sociale ». Prière de cliquer ici pour lire cet intéressant article .  Bonne lecture.

Mohamed Youssouf Elmi n'est plus.

C'est avec beaucoup de stupeur que je viens d'apprendre le décès de MOHAMED YOUSSOUF ELMI. Le décès est survenu à l'hôpital militaire français de Djibouti (Centre hospitalier Bouffard) et la dépouille vient d'être mise en terre ce lundi 9 avril 2012. Le défunt était un grand commerçant ayant oeuvré dans le domaine de l'alimentation, le plus clair de sa vie. Son magasin de la rue de Madrid était un des plus anciens à Djibouti, dans le domaine. C'était un commerce ayant appartenu aux frères A. Kahin. Feu Mohamed Youssouf  (''Caga-weyne'' pour les intimes) avait repris ce magasin où il était employé, peu de temps après l'indépendance nationale. À la force de ses bras et grâce à sa vision, il en avait fait une entreprise prospère et surtout crédible. Cette personnalité d'entrepreneur visionnaire et de travailleur infatigable était doublée d'un être généreux et compatissant. Pour l'avoir côtoyé de très près, j'ai eu le privilèg

Entretien avec Farah Abdillahi Miguil

Je vous présente une longue entrevue que Farah abdillahi Miguil , secrétaire général du SYNEDED (l'irréductible Syndicat des enseignants du second degré) a accordé à l'organe de presse de l'IE (l'Internationale de l'Éducation). Voici le document publié avec la permission de Farah. Bonne lecture Article - Pays: Djibouti - Thème: Droits humains et syndicaux Djibouti: Entretien avec un défenseur de l’autonomie des syndicats d’enseignants (13 mars 2012) Farah Abdillah Miguil, Secrétaire général du Syndicat des enseignants du second degré (SYNESED), un des affiliés de l’IE à Djibouti représentait son syndicat lors du 6e Congrès mondial de l’IE, tenu au Cap, en Afrique du Sud, en juillet 2011. A cette occasion, il a pu développer lors d’un entretien ses vues de leader syndicaliste, défenseur des droits humains et syndicaux, sur la situation du secteur de l’éducation dans son pays et au plan mondial. Farah Abdillah Miguil, représentant le SYNESED lors du 6e Congrè

R.I.P. Whitney

En ce mois des noirs, c'est avec beaucoup de tristesse que j'apprend la mort de la chanteuse et actrice Whitney Houston. De son nom Whitney Elizabeth Houston, née le 9 août 1963 à Newark dans le New Jersey et morte le 11 février 2012 à Beverly Hills en Californie à l'âge de 48 ans, était chanteuse, actrice, productrice et ancienne mannequin (source Wikipédia). Sa disparition a été pleurée à travers toute la planète par ses millions de fans, ce dimanche 12 février 2012 et la nouvelle de sa mort tourne en boucle sur toutes les chaînes de télé et de radio. En ce mois des noirs, je permet d'écrire ces quelques lignes à la mémoire de Whitney. En fait, pour moi, Whitney n'était, pas seulement une, mais en fait, 3 personnes très différentes les unes des autres dans le corps d'une seule:   une femme, une artiste, une citoyenne. Pour commencer, que dire et retenir de la femme sinon qu'elle était belle? Une belle créature qui ne laissait aucun homme indiffé

Mois des noirs. Part.1

Mois des noirs. Part. 1: «Je cherche l'Homme». Il y a près de 330 ans avant notre ère, se promenant un lampion à la main, en plein jour, dans les rues d'Athènes, Diogène de Cinope (alias Diogène le Cynique) disait «je cherche l'homme». Ben, figurez-vous qu'il y en a qui le cherche encore cet homme (*) . Le vrai. Pas l’humanoïde mais, l'Humain intègre, responsable, raisonnable, compatissant... Parce qu'en Afrique, quelques jours après la chute de Mouammar Kadhafi, ceux et celles qui croyaient en la libération du peuple libyen, d'une dictature vieille de 42 ans et, en la création d'une Libye moderne et égalitaire, ont très vite déchanté. Ce n'est plus un secret. Ceux qui ont pris la place de M. Kadhafi, ont tout de suite montré leurs vrais visages: celui d'une bande de mercenaires méprisables, réunie pour humilier la Libye africaine. Oui! Oui! Combattre et démettre un dictateur est une chose, se livrer à la perversité et humilier les africain

Silence! On tue.

Le courrier du lecteur suivant (*) m'a été adressé personnellement par une lectrice que j'ai connue à l'école du Quartier 5, quand j'y étais directeur. Elle m'a donné la permission de publier son cri du coeur pour que les crimes de Guelleh, le commanditaire du meurtre de son père, ne soient pas oubliés jusqu'à son passage devant une cour pénale. Il est vrai que le père de cette lectrice, (AHUN) Mohamed Hassan alias "diable" , était un ancien officier des douanes djiboutiennes qui a été assassiné en 1992, dans la région d'Ali-Sabieh, par une milice aux ordres et à la solde d'un certain Ismaël Omar Guelleh , chef de la police politique de l'époque, de son oncle-président, de l'époque (Hassan Gouled). Il est vrai que cette milice clanique qui opérait (et opère toujours) à la frontière entre Djibouti, l'Éthiopie et le Somaliland a été créée par le clan ("Klan") Guelleh/Gouled pour profiter du Chaos causé par la g