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Messages

Affichage des messages du février, 2013

Balles, blocus, blessés, (morts?), "bandoo"...

Odeur de poudre, bruit de bottes, tir d'armes à feu, gaz lacrymogène, bouclage de la circulation des biens et des personnes,  quadrillage de la voie publique, torture, citoyens arrêtés en masse, opposants humiliés... " Andibandaa! Budubadaa! Bari soodaa! " Subxaan Allaah! Allah aide notre pays où les gens vivent ces jours-ci dans la peur. AMIIN. "Andibandaa! Budubadaa! Bari soodaa!" . C'est tout ce qui résonne dans mes oreilles cette nuit (25 Fév. 2013, 22:10 à Ottawa et 6:10 à Djibouti). La température de mon sang joue au Yo-Yo. Chaleur extrême, froid arctique... Subxaan Allaah! "Andibandaa! Budubadaa! Bari soodaa!" . En 1967, ce cri ralliement des indépendantistes (contre la brutalité coloniale) terrifiait les uns et revigoraient les autres! Aujourd'hui, à part le premier qu'on peut traduire par "indépendance", et cela malgré ma profession d'enseignant et, le fait que j'ai vécu 6 ans durant avec les GNA, je n'a

Zurri baa lgu yidhi "Surri-Surri"

Akhriste halkan ka daawo nin ku gaadhan direyskii xisbiga RPP oo ay runta wajiga kaga dhufteen dhallinta xaafadda Quartier 3 (Kartiyee Turwaa) oo ah xaafadaha ugu qadiimisan magaalada Djibouti (Jabuuti). “ 40 sanadood iyaad been noo sheegayseen. Xaafadda noo dhaafa! ”. Waxa ayaan darro ah ninkan weeran astaamaha cagaaran ee RPP (xisbiga taliska 40 jirka ku socda ee Ismaaciil Cumar Geelle) waa Dr Maxamed Cabdiraxmaan “Surri-Surr” oo ah run ahaantii aqoonhayan (dhaxtar takhasus ah) oo naga mudnaa ixtiraam badan . Waxa is-weydiin le, waxa kusoo celiyay heer “guul-wade”? Reer Quartier 3 (Kartiyee Turwaa) hadalkooga waxa loo akhrisan karaa docteeroow : “Surri baa lagu yidhi Surri-Surri”. Annaguna haddaan nahay Djiboutii.net waxaan leenahay “ Aqoonyahanoow afkaaga iyo wajigaaga ilaasho haddii kale is-bedel-doonka dhinac ka raac ” Source : Djiboutii.net

Q5: Journée Omnisports à Tadjoura 1989 part.2

Osman M. Hassan « Gadhleh », Djilani M. Daoud, Mohamed A. « Mohamedi », Said Yacin Bileh, Mohamed A. Omar « Nirig », et bien d'autres qui se reconnaîtront. Le grand artiste Aidarouss Abdi et son inséparable guitare nous avaient également suivi... Dans les salles de classe, les figurines sont bien rangées dans des pochettes (Salif Sow, Moussa Fall, Fatou, Billal...). La règle, l'équerre, le rapporteur et le compas de tableau était de rigueur... sans oublier l'affichage (emploi du temps, répartitions mensuelles des programmes, tableau de surveillance de la cour de récré, etc.) et cela d'un bout à l'autre du pays. L'école djiboutienne était peut être pauvre comparée à celle des pays nantis mais le maître djiboutien était ordonné, économe, sobre, créatif. Il était un modèle pour les générations futures et c'est ça faisait toute la différence! Fond musical emprunté au groupe mythique Dinkara et ses chanteurs vedettes le très regretté Abdallah A. Abbas dit

Interview exclusif avec Cassim Ahmed Dini

Ceci est une reprise d'un article publié dans Djiboutii.net   La campagne de l’USN va bon train. La plupart des leaders de l’opposition sont de la partie et leurs visages passent devant les caméras. Tous? Non! Parmi ces « absents » figure Cassim Ahmed Dini qui est pourtant à Djibouti et que nous avons pu retrouver. Pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, la qualité de la conversation téléphonique laissait à désirer. Nous avons donc demandé à Cassim de nous envoyer ses réponses par écrit. Nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Nous essaierons de retrouver les autres absents dans le but de présenter la réalité de ces élections sous toutes leurs coutures. Voici la transcription de cet interview avec Cassim Ahmed Dini. 1. Vous êtes au pays mais on ne vous voit pas ces temps-ci malgré le moment historique, qu’est-ce qui se passe? Je suis effectivement de retour au pays, après quelques mois de d’absence. Quant au fait que l’on ne me voit pa

Q5: Journée Omnisports à Tadjoura 1989 part.1

Cette troisième vidéo est un extrait d'un voyage effectué à Tadjourah «la blanche» par plusieurs écoles primaires de Djibouti dont l'école d' Ambouli 1 , celle du Quartier 7 , celle du Quartier5 , etc. à l'occasion d'une journée omnisports organisée par les enseignants, les directeurs et le bureau de la pédagogique de l'éducation physique et sportive de l'inspection du 1er degré de l'éducation nationale tenu à l'époque par nul autre que le très regretté Ahmed Assoweh Rirache (AHUN). À l'époque, ça prenait une poignée d'enseignant motivés pour déplacer près de 200 enfants vers Tadjourah. En plus des écoles de la capitale, plusieurs école du district de Tadjourah ( Randa , Ripta , etc.) avaient elles aussi convergé vers la vieille école primaire de «La ville aux 7 mosquées». C'était un peu avant que le régime des hyènes gouvernantes ne fasse tomber «le maître» de son piédestal... Cet extrait montre la route avec des arrêts sur des pa

Djiboutii.net est de retour.

L'actualité au pays et dans la sous-région est riche ces temps-ci. Ismaël Omar Guelleh défraie les chroniques outre-frontières. Il est en train de régionaliser ses problèmes personnels et cela aux risques et aux périls de la très fragile paix de la région. Trois événements le pressent. Il ne peut plus attendre. Le premier événement est un malheur familial qui ne doit réjouir aucune personne humaine. Son beau-frère Djama Mahamoud Haid vient de décéder. Innaa Lilaah wa Innaa Ileyhi Rajicuun. En plus de la perte tragique de ce proche, Guelleh vient de perdre son argentier. Au pays, tout le monde le sait. Le défunt était le seul au courant du contenu et de la localisation des différents comptes chiffrés, ouverts un peu partout dans le monde, au nom du dictateur. Malheureusement, foudroyé par une rupture d'anévrisme, Djama n'aurait pas eu le temps d'informer IOG de la situation de ses finances off-shore. Ces finances vont sûrement connaître disparution, tro

Repose en paix Ahmed Assoweh Rirache.

Mon ami et collègue Ahmed Assoweh Rirache a été rappelé par le Très Haut, il y a déjà plus d'un mois, maintenant. À ce propos, je me permet de présenter mes condoléances les plus sincères à la famille, aux proches et aux amis de ce grand djiboutien sans oublier ses enfants que j'ai connu tous petits et son épouse Zeinab Ali Dini. À tous et à toutes, Samir iyo imaan. Innaa Lilaah wa Inna Ileyhi Rjicuun. Ahmed Assoweh Rirache était prof d'Éducation Physique et Sportive. Il était aussi moniteur-instructeur diplômé de plusieurs sports nautiques dont la planche à voile et la plongée sous-marine. Quel  enseignant ou enseignante de sa génération n' a pas connu cet homme de cœur, de compassion et d'engagement communautaire ? Son sourire énigmatique est dans toutes les mémoires.  Inna Lillaah wa inna Ileyhi rajicuun. Puisse le le Très Haut le placer parmi les bienheureux. Amin. Quant à moi, quoi de plus normale que de lui rendre un hommage non pas juste avec des m