L’Afrique en général et l’Afrique de l’est en particulier nous ont habitué à son lot de misères, de guerres et d’images à briser le cœur à un niveau et une fréquence tels que ceux qui se sont attribués le label de «communauté internationale» et les intéressés eux-mêmes (nous!) en sont saturés, immunisés… Notre misère atteint des sommets inégalés et, continue de monter. Sécheresse, inondations, crues, tornades, etc. Quand les catastrophes ou mêmes les simples phénomènes naturels frappent, du côté des régents, on crie «à l’aide» aux chancelleries et ONG étrangères de la place. Du côté des oulémas, c’est «c’est Allah qui nous punit, il faut prier plus». Du côté de l’opposition, c’est «c’est la faute du gouvernement». Du côté des intellectuels c’est souvent silence radio. Dans certains cas, on se prend en photos (igu ag sawir)… si vous voyez ce que je veux dire. La construction ou le remplacement des infrastructures, même de base? Demandez aux autres! Le salaire des fonctionnaires? Demande...
"Waxay sartay saawirtii kuwii soofaha marsaday" C.Askari (la vieille lame a fait saigner ceux qui l'ont affuté).