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Messages

Affichage des messages du janvier, 2013

Incroyable: Incitation à la guerre clanique!

“Gadabuursi waa Kaneeco  Ninkaan warankaagu gelin,  Weedhaadu ma gasho”   Voici l'intervention (aux événements de Zeilah) d'un autre personnage qui se nomme Mohamed Ibrahim et qui se définit comme un notable ISSA d'Amérique du Nord. Le plus incroyable est que cet individu est en train d'inviter ses cousins à rien de moins qu'une GUERRE CLANIQUE. Oui! Vous avez bien lu et allez l'entendre de sa bouche (si vous parlez somali) que cet individu qui dit (prétend?) parler au nom des notables et des intellectuels issa d'Amérique du Nord est en train d'inviter la population de Zeilah à s'entretuer . Et... La chose se passe en Amérique du Nord. Est-ce légal, l'incitation au génocide? Ses commanditaires et lui semblent oublier que NON. La tension monte à Zeilah. À suivre. Hassan Aden  hassan.aden@ncf.ca

Waraysigii Cadceed (12 jan. 2013)

Sabtidii ina dhaaftay (12 jan. 2012), waxa waraysi tilifoonka ah ila yeeshay Radio Cadceed iyo suxuufiyadda caanka ah ee Rooda-Raaxo oo igala soo xidhiidhay Houston,Texas. Halkan ka daawo waraysigaa murtidiisii. Nasiibdarro, wakhtiga oo noo saamixi waayay awgeed, dhacdooyinka ka aloogan geeska Africa iyo sobobaha ka dambeeya umaanu gudo-gelin si tifo-tiran. Siiba, arrinta murugsan ee baryahan dambe ka socota degmada Saylac iyo lugta uu ku leeyahay dagar-qabe Ismaaciil Cumar Geelle! Arrintaa oo wali cakiran iyo maleeshia-beeleedyo lagasoo abaabulayo Jabuuti oo kusoo qul-qulaya degmada Saylac waan kusoo noqondoonaa marka wakhtigu ii surto gasho. Waayoo dhagar-qabe Ismaaciil Cumar Geelle, axadii 13 kii Jan. 2013 wuxu usoo baxay degmada Cali-Cadde oo fadhiisin u ah maleeshia-beeleedda uu madaxa ka yahay ee qaska ka wadda galbeedka Soomaliland , isaga oo ku mar-marsiiyo ka dhigtay inuu xadhiga ka jarayo warshad curisa laydh tiriiga oo ku socota tamarta cadceeda. Markaa waraysi laba

Ma participation à l'émission de CHUO 89.1

Le samedi 5 janvier 2013, j'ai participé à l'émission Afrique+ de la station de radio CHUO 89.1 FM de l'université d'Ottawa, animée par Jean-Marie Vianney. Cette émission d'une heure de durée a touché plusieurs sujets. Voici un montage d'environ 6 minutes de mon intervention qui porte, vous l'aurez deviné, sur la situation à Djibouti et dans la sous-région. Une pensée à Jean-Paul Noël Abdi , l'affaire de Zeilah et les élections législatives de février 2013 y sont abordées entre autres, Les infos datent quelques peu (+ d'une semaine). Mais... au pays d'IOG, ça va toujours du pareil au même. Bonne écoute.

Ciise waa qaran...

Tout d'abord, toutes mes condoléances à la famille et aux amis de feu Djama Mahamoud Haid . Innaa Lilaah wa innaa Ileyhi rajicuun. Par la suite, je vous invite à partager avec moi (et le monde!) cette petite video témoignant de la situation qui prévaut dans la zone frontalière. C'est du sérieux. Un fonctionnaire djiboutien (qui reconnaît qu'il pas de région) déclare plusieurs choses. Il déclare entre autre " Ciise waa qaran ninkii qolo u haystoow ". (qu'ont peut traduire sommairement en ces termes : les issa sont une nation, pas un clan .) No comment. Je laisserai au lecteur d'apprécier. L'identité de ces personnes sera bientôt publiée (celle de leurs commanditaires étant, elle, conue de tous. Hassan A. Aden hassan.aden@ncf.ca

Zeilah : 1 mort et une dizaine de blessés.

Heesta cusub ee Geelle oo la oo uu u jeedinayo ciidamada dabargointa Comme je l'avais mainte fois signalé, le feu couvait (depuis en fait, des années) dans la région frontalière entre la République de Djibouti et la Somaliland. Mais en prévision de la prochaine échéance électorale, IOG tient à mettre le feu aux poudres vaille que vaille, sans attendre. J'ai tenté d'expliquer pourquoi et comment dans plusieurs de mes posts. Hélas, les choses ont finalement dégénéré lors d'une tentative d'entrée en force de la milice d'IOG en territoire somalilandais. Selon les populations locales, cette milice avait une mission: empêcher la cérémonie de passation de pouvoir entre l'ancien conseil municipal et le nouveau conseil fraîchement élu. Les faits sont les faits et les sources abondent (autorités hospitalières djiboutiennes et françaises, population des deux côtés de la frontière, chancelleries étrangères, etc.) On compte 1 mort et une dizaines de ble

Zeilah : mise à jour du 7 janvier

Dans mes articles précédents, je rapportais, entre autres, que des milices sous les ordres directs de Ismaël Omar Guelleh étaient en train de déclencher des hostilités dans la région frontalière entre la Somaliland et Djibouti. Les deux courriers des lecteurs que je viens de publier ce 7 janvier 2013 et les nombreux appels téléphoniques de jeunes gens ou de mamans en colère (encore les jeunes et les femmes!) que je reçois quotidiennement en témoignent. Les gadabourci ne décolèrent pas. Et cela, même si selon les dernières nouvelles, les milices du régime dictatorial qui monopolise tous les pouvoirs à Djibouti et étend sa main-mise loin de ses frontières se seraient repliées en territoire souverain de la République de Djibouti. Ce repli fort probablement stratégique selon la population de la région ne trompe personne. Ces populations restent d'ailleurs sur le qui-vive et des groupements d'auto-défense se préparent, elles aussi. La situation pourrait dégénérer à tout moment. À

Zeilah: un autre lecteur réagit

Les réactions des lecteurs sont de plus en plus nombreuses. En lisant certains courriels, il semble que les esprits s'échauffent et c'est sans aucun doute ce que cherche Ismaël Omar Guelleh. Même si je suis contre la censure et pour le combat pour la dignité de mon peuple , il est également de mon devoir de citoyen responsable de prévenir contre les amalgames. Je pense que nos frères issa ne doivent pas être tenus collectivement responsables des agissements d'un dictateur mégalomane démoniaque. J'appelle donc la lectrice ou le lecteur de faire preuve discernement. Attention aux réactions épidermiques, SVP. N'oublions pas que nous sommes de frères, en définitive. -------------------   Crois moi l`information est bien transmise dans le Tol, les gens(commerçant, fonctionnaires, employé, etc) ne parle que ca mais a voix basse et tu sens malheureusement la peur dans leurs propos. Les années 90, j étais au collège 15 ans et j ai vu de mes propres yeux les rafles

Zeilah: Les lecteurs réagissent

Les réactions et la levée de bouclier contre la croisade iogéenne dans la région de Zeilah sont loin de s'estomper même si les milices Interhamwe du régime viennent d'effectuer un repli (sans doute stratégique) en territoire djiboutien. Le document que je vous présente aujourd'hui m'a été envoyé par une personne qui m'a demandé ''de bien vouloir  publier ce petit  article ci-joint dans le respect de la pluralité des opinions'' . Je vais donc simplement vous présenter cet article signé ''Waris S – fonctionnaire'' in extenso. Bonne lecture. La tentative de la  conquête territoriale par IOG en terre de Gadabourci. Les grands idéaux du rêve Ismail Omar Guelleh au-delà du fantasme de la ville de Zeila et des cliches auxquels les Issas sont souvent réduits,  xeer Issa (le code pénal Issa), Ougas, certains comportements collectifs et la peur des autres ce qui assurent leurs l’unité.   Le dictateur Djiboutien  a une volonté de dominer le

''Le retour du spectre des années 90''

Le dictateur djiboutien dans ses oeuvres À cause de la situation explosive qui prévaut dans la région de Zeilah (région frontalière entre la république de Djibouti et la Somaliland où les milices ''interhamwe de nettoyage ethnique'' de Ismaël Omar Guelleh sont à pied d'oeuvre) les gadabourci en république de Djibouti vivent sur le qui-vive, sans jeu de mots. Cet article est une mise à jour de la situation qui prévaut à Djibouti-ville même. Selon plusieurs courriels et appels téléphoniques concordants en provenance de la capitale Djibouti, les rafles et les disparitions de gadabourci (surtout de jeunes hommes) s'accentuent. Centre-ville, Avenue 26, Balbala, Ambouli, tous les secteurs de la ville sont touchés. Les services secrets et les forces de l'ordre s'en prennent également aux commerçants et aux hauts fonctionnaires à tel enseigne que l'un de mes correspondants écrit que l'on craint ''le spectre des années 90''. Il est

Zeilah : les hostilités commencent.

''Ninkii baxaya buuraha jinkaa loo bidh-bidhiyaaye...'' Selon plusieurs sites d'informations (Burcoonline.com, Awdalpress.com, Gaafo.com, etc.) et des informations à la source, le jeudi 3 janvier, des miliciens armés en provenance de la République de Djibouti auraient traversé la frontière à Cali-Coon et se massent au lieu-dit Qalaan-Qallay situé à 5 km à l'intérieur du territoire Somlilandais. Les militaires somalilandais basés entre le village frontalier de Loyada (Lowyo Cade) et le bord de l'oued Bariisle ont essayé de s'enquérir de la situation. En guise de réponse, ils ont essuyé des rafales de tirs d'armes automatiques de la part de la milice. Cette milice iogéenne serait forte de 300 hommes selon les informations recueillies auprès de la population de la région. Pour l'instant on ne rapporte pas de perte de vies humaines mais la population vivant dans toute la région frontalière vit de nouveau dans la peur. En effet, depuis la fin d