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Messages

Affichage des messages du juillet, 2020

Gabode-La sinistre, Alcatraz-sur-Mer Rouge

Lt-Colonnel Mohamed Djama (*) "Cudurka kaa gala fardaha Haddii laga gubo dameer Dawada lama gaadhayoo…" La prison centrale de Djibouti mieux connue sous le nom de Gabode renferme beaucoup trop de monde. Sa capacité et ses limites en matière de salubrité sont dépassées depuis longtemps. Très longtemps! Il va de soi que cela compromet la santé et la sécurité non seulement des détenus mais aussi du personnel qui y travaille. But, nobody cares... Nous savons trop bien que les détenus ne sont pas tous des criminels endurcis, ni même des coupables de quelque délit, des fois. Parmi eux, il y a ceux qui sont arrêtés pour toutes sortes de motifs et emprisonnés sans le moindre procès pendant des mois, des années, puis, relâchés sans explication! Who cares? Nobody... Il y a aussi les prisonniers pour des motifs simplement politiques. Oui! Oui, oui! Mais pour le président Guelleh, ça n'existe pas, bien sûr. Heureusement, l'opinion publique et les réseaux sociaux s'

Kulan Badeed revient.

Chères lectrices et chers lecteurs, j’ai commencé à me faire un blog quelques mois après mon dernier séjour à Djibouti qui date 2008! Bien avant Facebook et consort, c’était la seule façon de s’exprimer (gratuitement) dans internet. Contre toute attente, mon blog était devenu le buz dans son temps. Fort de cet intérêt populaire, j’ai même crée le premier site de nouvelles 100% djiboutien. Il s’appelait Djiboutii.net (lire Djibouti eye dot net). Puis un jour, j’ai arrêté ce blog et le site Djiboutii.net. J’ai expliqué maintes fois les raisons de la création de ce blog, je n’ y reviens pas. Par contre, la question de savoir pourquoi l’arrêter au moment où tout semblait bien aller mérite réponse. Je tenterai d’être concis. En fait il y a deux raisons : L’âge! La fatigue! Quand on devient infréquentable au point où des proches et des amis changent de rue partout où l’on passe. Quand on n’est plus informé des événements sociaux (mariage, funérailles, maladie d’un proche…). Quand on e