C'est connu, un syndicat a un seul moyen de pression: la grève. Hélas devant l'intransigeance des autorités de l'époque, le maître djiboutien n'avait d'autre choix que d'utiliser ce moyen de pression qu'est la grève. C'est seulement après que la première menace de grève commence à gronder que les djiboutiens réalisent que l'école est en crise. Le gouvernement, voyant que la situation risque de déraper, trouve alors une parade imparable: comme il fallait s'y attendre, il tribalise le problème au lieu d'y faire face. Il fait circuler des rumeurs. Des rumeurs selon lesquelles des “étrangers à la solde de la France étaient en train de saborder notre école” , Ces rumeurs circulaient de bouche à oreilles. Ces étrangers à la tête du système à qui ont fait allusion étaient surtout Souleiman Farah Lodon , ministre d'alors, Aidid Aden Guédi, Directeur Général et, quelques autres chefs de service et chef d'établissements scolaires primaires e...
"Waxay sartay saawirtii kuwii soofaha marsaday" C.Askari (la vieille lame a fait saigner ceux qui l'ont affuté).