
Cela étant dit, il y a un adage qui dit "pas de nouvelles, bonne nouvelles". Malheureusement, je ne suis pas d'accord avec (parlant de nouvelles venant de notre pays bien aimé). Il n'y a plus de nouvelles crédibles qui viennent de Djibouti. Je suis inquiet! On attendait que les organisations politiques de la vraie opposition nous informent. Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi ce silence pesant? C'est inquiétant!
À part les niaiseries dictées par le locataire de Haramous aux scribes de la feuille de chou maison (alias LA NATION) et les enfantillages de la Radio-Trottoir de l'ARDHD, il n'y a aucune autre nouvelle (à jour). Que font les organes de presse de l'opposition organisée? Ils doivent informer leur peuple car un peuple informé va écouter sa raison et un peuple qui n'est pas informé, va écouter son coeur!
La palme des nouvelles à jour revient au GED. Un clic sur le lien «l'actualité» de leur site web nous envoie à une page qui affiche «Dernière modification : le 29-Nov-2004 4:59 (GMT+1 / Bruxelles)». En en tout et pour tout, leur publication la plus récente est un communiqué de presse datant du 21/07/09! (G176).
Ailleurs ce n'est pas mieux. Le journal mensuel d'Uguta-Toosa s'arrête au numéro 45 de juillet 2009. Le Renouveau du MRD s'arrête No621 lui aussi de juillet 2009... C'est pas sérieux! Et surtout, ce n'est pas normal! Le site d'Arhotabba fait une rare exception. Mais là encore, il n'y a pas de parution sur une base régulière et soutenue.
Je sais que les intervenants sont bénévoles. Je sais que les moyens sont limités. Je sais que chacun de nous doit ramer fort pour subvenir aux besoins des siens. Mais quand même! Il faut bouger les gars. Il faut du sacrifice. Guelleh a l'argent et les scribes, Nous avons la détermination. Nous avons aussi l'internet, un outil accessible à tous et qui est craint comme la peste par tous les tyrans de la terre. Pour vaincre IOG, il faut de l'action et l'information, est le coeur de cette action!
Par ailleurs, les responsables des partis politiques organisés ne peuvent pas se permettre le luxe de rester silencieux sur les grands enjeux qui se présentent à notre pays, les intellectuels non plus car en ce moment, il se trame des choses au pays... Notre vocation de «havre de paix» est mise à mal par l'ogre présidentielle.
Tous les pays qui nous entourent ont sombré, à de degrés divers, dans la guerre entre 1977 et ce jour (Éthiopie, Somalie, Yémen, Érythrée). Malgré l'éposode du FRUD, (et au plan international et régional seulement), jusqu'à maintenant, notre pays a été épargné(*) grâce à la politique de neutralité et de non-ingérence dans les affaires intérieures des pays voisins. Gouled et son équipe de la vieille garde ont au moins assuré cela..
Hélas, cela est en train de changer avec son neveu. IOG est en train d'engager le pays dans la spirale infernale de la géopolitique régionale. Et, nul ne peut en prévoir les issues. L'épicier mauritanien des Nations Unis (Ahmedou Ould-Abdallah) et notre épicier suprême (IOG) sont en train d'enfoncer un peu plus loin notre pays, dans le bourbier somalien. Désormais, il ne se limite plus seulement à la petite sous-traitance de certains contrats comme Arta . Il se lance dans le gros business. Il veut se frotter aux Shebas. Ils veulent envoyer nos soldats à Mogadiscio, alors qu'une portion de notre territoire national est occupée par un pays voisin! Où est la logique?
Nul homme raisonnable et honnête ne peut prévoir ce qu'une telle décision peut avoir comme conséquence négative pour notre pays par contre, il faut être (volontairement) aveugle pour ne pas comprendre les motivations de ces deux malfaiteurs (IOG et son complice mauritanien) :
- IOG, lui, va avoir beaucoup d'argent, ce n'est pas nouveau, ni inhabituel. Mais cette fois, il veut bien plus. Il veut le beurre et l'argent du beurre. Il veut détourner les yeux l'opinion, de la préparation de son troisième mandat et de celle de son éventuelle succession par un Guelleh II. J'entends déjà le leitmotiv de la campagne de ses supporteurs: «On ne change pas le président dans un pays en guerre» sur deux fronts. «Il faut laisser le président sauver la Somalie» puis en «découdre avec les infidèles d'Asmara» sera un autre slogan... Ils poursuivront avec «on doit chasser les terroristes qui veulent prendre en otage la population du Nord» (le FRUD). Pour finir avec «Al-Shabab est passé par ci», «Al-Shabab est passé par là» pour pouvoir se débarrasser (sans reproches par les occidentaux) de n'importe quel opposant en l'accusant «d'association avec des terroristes dans le but d'attenter à la sécurité nationale et/ou internationale».
- Ould-Abdallah, lui, est président de facto de la Somalie et entend le rester. Il a besoin de complice ayant siège au Nations Unis. Un complice «connaissant la problématique» car «partageant des affinité» avec ce pays, pour se donner une crédibilité à la table du conseil.
Aid mubarak!
(*) Loin de moi, l'idée d'ignorer ou de minimiser la guerre contre le FRUD et ses conséquences dramatiques sur la population afar. J'ai donné ma position sur ce conflit dans mes écrits, à maintes occasions.
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