En lisant ici et là l'actualité sur notre pays, en provenance aussi bien du régime que de toutes les oppositions, une question m'est venu à l'esprit : « qui est prêt à remplacer IOG, aujourd'hui? ». Certains souriront. Moi, pas! Voici pourquoi.
Chers compatriotes de gré ou de force, un jour, IOG va partir. Rappelez-vous : Menghistu, Syad Barreh, Arap Moi, Hassan Gouled... Ils sont tous partis. D'une manière ou d'une autre. Si M. IOG partait aujourd'hui, qui pourrait le remplacer sans heurt. Sans violence. Sans une autre guerre civile. Sans verser une goutte de sang. Cette question m'a beaucoup cuisiné, tellement la réponse est loin d'être évidente, pour moi en tout cas. Qui est assez rassembleur tout étant crédible? Qui a un passé sans taches? Qui est compétent et honnête, à la fois?.. Qui mérite d'être notre prochain président?
Dans notre région troublée, des hommes comme Syad Barreh et Menghistu ont quitté le pouvoir par la porte de service, en catamini. Dans le cas de feu Mohamed Syad Barreh, on voit la succession... L'Abysinie quant à elle, a été sauvée par les occidentaux, comme toujours. Sinon, ça serait pire!
Chez nous, Hassan Gouled est parti de son gré (même si certains disent qu'il a été poussé à la porte par les barons de son clan qui voulaient éviter de perdre le pouvoir 'à la Marreexaan' (clan de feu Syad Barreh). Peu importe le pourquoi et le comment de son départ, le résultat compte. Hassan Gouled a quand même eu la décence d'accepter de quitter le palais de Beit-el-Wali pour vivre une retraite tranquille et mourir en paix.
Aujourd'hui, si IOG quittait le pouvoir, est-ce que notre pays connaîtra une succession à la Mamassan, une succession à la Mareexaan ou une succession à la Menghistu? Si par un coup de baguette magique, IOG quittait le pouvoir, qui serait l'homme de la situation? Malheureusement pour tous ceux qui caressent cette idée, personnellement, je n'en vois aucun. Voici pourquoi.
Pour M'aider à y voir un peu plus , je me suis fait un petit tableau comparatif sommaire qui, je l'avoue, n'est pas très scientifique. Je vous invite à en rire :
Quelle différence entre les deux camps? Aucune. C'est du pareil au même. Est-ce qu'on va se battre en allant jusqu'au conflit armé pour remplacer un mamassan par un fourlaba ou un adarassoul par un hasoba? Soyons sérieux, là. On ne peut remplacer IOG avec cette mentalité. On ne peut pas battre IOG dans un domaine où il est maître sans plonger le pays dans le KO parce que nous savons tous qu'il ne se laissera pas faire. On ne peut remplacer un original (IOG) par sa propre copie (l’opposition).
Il faut du nouveau les gars. Ça fait depuis 1993 (au moins) que l'on repasse inlassablement le vieux même disque rayé. Si « 'on' le remplace tout ira bien ». « 'On' doit le remplacer, après on verra »... Qui c'est, 'on'? Il faut un peu plus de nouveauté, un peu plus d'originalité! Je vois certains sourire. Je les vois en train de se dire « c'est un pion de IOG de plus, ce gars-là ».
Ça ne m'empêchera pas de dormir, chers compatriotes. N'en déplaise à qui veut, je persiste et je signe tout ce que je dis. Pour commencer, je vais clarifier ma position sur un point majeur : je ne veux pas que Djibouti devienne Mogadiscio mais, ce n'est pas pour autant que je vais supplier IOG de rester au pouvoir, au mépris de la constitution. Il doit respecter la constitution et partir. Comme les flagorneurs de sa cour, je ne vais psalmodier « aabo noo joog ». IOG n'est ni mon défunt père (Allah ait son âme) ni mon beau-père, seuls hommes au monde à avoir droit ce titre (Les autres sont abti ou adeer, s'ils ont l'âge etle mérite). Je ne veux pas suivre non plus des 'opposants' comme les opposants de Paris et Bruxelles comme le GED. Ils veulent perpétuer un GED issa ou afar dont l'objectif unique est de remplacer la personne d'IOG et qui veut mettre en place un système calqué sur celui que je condamne. Suivre quiconque qui cherche à être seulement calife à la place du calife, n'est pas mon combat... À quoi ça sert?
Je n'ai aucun problème avec la personne d'IOG mais un très grand (problème) avec le président. Je n'ai pas de problème avec la personne mais beaucoup avec le personnage. Voilà tout. Voilà toute notre différence.
A ce propos, en lisant les flagorneries étalées sur toutes les pages de 'La Nation', j'ai envie de vomir. 'Ismael' a créé ceci, 'Ismael' a rêvé cela. En utilisant son seul prénom 'Ismael' comme ça, on dirait qu'ils sont tous ses amis, ses confidents. Ils parlent de lui comme on parle d'un camarade dans une cour d'école (et Allah m'est témoin, je les connais les cours d'école). En lisant ces délires, on dirait que ni le pays ni même le peuple n'ont jamais existé avant lui. C'est comme s’il nous avait tous enfanté. Corps et biens. Quel surhomme. « Aabbo noo joog! ». Il a peut être enfanté ce tas de flagorneurs... pas moi!
Ceci dit, revenons au camps d'en face. Dans la plupart des écrits, on verse dans le même délire. Je vous épargnerai les exemples. En bref, dans le deux camps on s'obstine à avoir le monopole d'avoir raison. Les passions se déchaînent. Faut-il écouter son coeur ou sa raison? Moi, je veux suivre ma raison.
Car, si on choisi d'être lucide, notre pays n'a pas besoin de changement de personne. Il doit radicalement changer le système actuel basé sur l'éternelle dualité afars/somalis ou afars/issas, selon le moment. L'envie de changement doit se faire sur un débat d'idées (que les deux camps refusent). Oui, on évite le débat. On garde la tête dans le sable. On se complaît dans l'habitude et la facilité. Dans les deux camps, on tient mordicus aux avantages acquis de son clan. Tout le combat que l'on mène, c'est pour demander plus pour ceux qui en ont déjà trop. Les laissés-pour-compte doivent dire 'al-hamdou lillah' à la place de ceux qui sont répus quand ils rotent? Je dis: « inkinna ». Dans l'opposition, personne ne veut remettre en cause le système et même chose dans le camp du pouvoir. Parce que le passage de l'opposition au pouvoir et, vice versa, c'est un jeu de chaises musicales.
Pire encore, au sein de l'opposition, même si c'est de l'histoire récente, on a tendance à oublier (ou refuser de reconnaître) les faits. IOG est officiellement arrivé au pouvoir en 1999. De 1977 à 1993, il était un aspirant parmi toute une pléthore d'aspirants. Rappelez-vous, notre pays a eu son lot d'autres hommes influents et même des fois, très puissants. Parmi eux, des hommes politiques (feu Idriss Farah Abaneh, feu Mohamed Djama Elabé, Aden Robleh, Moumin Bahdon, etc). Il y a eu aussi des grands commis en tenue civile ou en uniforme qui faisaient la pluie et le beau temps (le Général Ali Meidal Wais, l'homme qui a fêté son 1er milliard en grandes pompes, Ismael Guédi Hared (IGH) le seul homme à avoir eu la signature de Gouled pendant presque 20 ans et président de la plupart des conseils d'administration et autres commissions de marché, feu le Général Yacin Yabé Galab et bien d'autres).
Certains comme Élabé, Idriss Farah Abané, Dini et le Général Yacin... sont décédés. Dieu ait leurs âmes. Mais où sont passé les autres? Où sont passés tous les autres? Comment ont-ils tous disparu des écrans-radars quand le pays avait besoin de vrai changement? La plupart boudent dans un coin en Europe et attendent d'être désignés, les autres sont à l'UMP. C'est comme ça que IOG est arrivé au pourvoir, aussi facilement. Sans concurrence.
Quoi? Est-ce qu'il y en a encore qui croient à la puissance du gris-gris des sorciers mamassanes? Pas moi. IOG a planifié calmement et intelligemment toutes les étapes de son ascension. Il acheté certains et liquidé d'autres. Il a construit pierre par pierre son édifice. Il a tissé, une alliance à la fois, un réseau de supporteurs partout pendant alors que ses concurrents (non compris la plupart de ceux qui sont morts) descendaient de plus en plus dans le clan. Pendant que lui construisait du bas vers le haut (un noyau de son clan d'abord, puis les autres) eux, construisaient du haut vers le bas.
Un petit rappel. Parmi les hommes politiques, il y a avaient ceux avaient un pouvoir rassembleur non négligeable qui sont malheureusement morts, souvent prématurément (I.F. Abaneh, M. D. Élabé, A. Dini A.). Et puis, il y avait les autres. Ceux qui malgré leur pouvoir se sont livrés à de la politique de clan de bas étage et fondé l'UMP. Aden Robleh l'homme qui a vendu ses compagnons du FLCS et décapité cette organisation en 1977 en l'écartant à tout jamais des cercles du pouvoir, est de ceux là. Moumin Bahdon est de ceux là. IHG est de ceux là, lui qui n'a pas pu aller plus loin que Ouéah.
À ce sujet, je persiste et je signe: Aden Robleh a vendu le FLCS! Vous allez me dire que le brave Gachamalé qui a refusé de cautionner les décisions du grand rassemblement issa sous un arbre (un autre GED) de l'oued Bariisleh à 2 km au sud du poste frontalier de Loyada en Somalie, a été assassiné par le clan Guelleh? Chacun croit ce qu'il veut mais Aden Robleh n'est pas innocent dans cette affaire, lui qui avait été blessé dans cette opération. Blessé par qui? Blessé pourquoi? Blessé comment? La réponse des révisionnistes est connue et reste officielle mais, l'autre n'est pas perdue! Il y en a qui veillent à ce que le chainon manquant de notre histoire ne soit pas enterré, à tout jamais. Qu'on se le dise!
Revenons aux faits. Gachamaleh, seul issa présent à cet arbre et ayant refusé d'oublier ses compagnons de lutte est mort blessé par balles puis étranglé par un fil de fer. Par qui? Par tous les issas qui étaient présents à ce GED. Par leurs parrains Syad Barreh et la France, complices et commanditaires.
Le FLCS, parlons-en. Cette organisation a été fondée par les enfants de anciens combattants du 'Bataillon somali' qui ont participé à la libération de la France des bottes nazies. Ces jeunes voulaient être libres à leur tour. Voilà tout. Malheureusement, la grande majorité des membres du FLCS historique étaient des non issa ou afar. Leur organisation, après avoir libéré le pays, devait donc simplement mourir au feuilleton. Ainsi en ont décidé les partisans de « la terre à nous » et leurs alliés à la fameuse table ronde de Paris. La mort du FLCS, c'est une affaire de 'la terre à nous'. Je ne vais pas réécrire l'histoire du FLCS dans ces quelques lignes d'aujourd'hui mais je vais juste rappeler quelques faits.
Gachamaleh est donc mort pour avoir refusé les décisions d'un GED issa. Allah ait son âme. Mais il y eu d'autres martyrs sans la mention... Il a aussi des vétérans vivants dont on trempe le nom à toutes les me... Je vais m'attarder un peu sur 3 cas. Trois personnages, trois destinées... Je vous expliquerai pourquoi, après.
Commençons avec Omar Chardi Bouni. Qui est-ce? C'était (il est mort dans le misère et l'anonymat) l'homme qui avait réussi a fuir avec un des otages du fameux autobus de Loyada. Cet autobus scolaire qu'un commando du FLCS avait pris en otage avec à son bord des enfants 'métros' (français de la métropole). Les autorités somaliennes lui ayant refusé d'entrer dans leur pays, le bus est resté bloqué à Loyada. Après avoir négocié dans un premier temps, pour gagner du temps et attendre que ses espions et autres barbouzes déguisés en infirmières reviennent avec des infos précieuses, la France a ordonné aux unités d'élite du GIGN appuyées par les légionnaires du 13 DBLE d'attaquer l'autobus pour libérer les otages par la force.
Il s'en est suivi un bain de sang avec morts et blessés des deux côtés. Tous les otages (dont certains morts ou blessés) ont été libérés sauf une petite fille que Omar Chardi Bouni a réussi a prendre avec lui dans sa fuite, malgré les multiples blessures par balles qu'il avait reçu pendant l'attaque. Le FLCS a donc pu obtenir ce qu'il voulait en échange de cette fillette. Pourquoi cette histoire? Parce que Omar Chardi Bouni était non seulement un héros mais aussi un des plus proches oncles maternels de Gouled! Oui, héros et oncle maternelle du président! Malgré cela, dans les années 80, il a été déporté et 'jeté à Loyada' (endroit même de son fait d'armes) comme un vulgaire 'sans papiers'.
Pourquoi? Pour un odieux crime? Nenni! Non seulement il devait rester loin du partage et chômeur mais il devait en plus se la fermer puisqu'il n'était ni issa, ni afar! Cet homme qui en plus d'être un héros était beau parleur et beau mec, n'avait pas la langue dans sa poche. Voilà son crime. Donc, ironie de l'histoire, il a passé plusieurs nuits blanches au no man's land entre Djibouti et la Somalie pour la 2ème fois de sa vie, jusqu’à ce que les autorités somaliennes l’acceptent “pour des raisons humanitaires”. Aden Robleh Awaleh était ministre de Gouled.
Passons à un autre Omar un peu plus connu, celui-là. Passons à Omar Osman Rabeh. Emprisonné après un attentat contre je ne sais qui, il a passé ses plus belles années dans les geoles coloniales. C'est là qu'il devenu docteur en Philo! À l'indépendance, il devient un simple prof de philo à Djibouti quand un sergent colonial de Biki (Éthiopie) devenait colonnel puis général, chef des armées... En 1982, Omar Osman et d'autres membres du FLCS se sont joints à d'autres leaders politiques dont feu Ahmed Dini Ahmed et feu Mohamed Said Saleh, Moussa Ahmed Idriss, Mohamed Ahmed Issa 'Cheiko', Dini et bien d'autres, pour tenter de former un premier parti d'opposition (post indépendance) dénommé le PPD. Là encore, la dictature sévit. Tous ces hommes sont emprisonnés dans les forts frontaliers des GNA (Damerdjog, Moulouhlé, etc). Cette dernière incarcération a inspiré le Dr Rabeh pour écrire une oeuvre prémonitoire intitulée “Djibouti, roue de secours de l'Éthiopie”. Après cet “affront”, il a été déchu de la nationalité djboutienne et déclaré persona non grata.
Lui aussi est devenu apatride dans son propre pays. Ce pays qu'il avait libéré. En janvier 2008, j'ai rencontré Omar, à Djibouti. Un Omar qui avait décidé de ranger ses gants de combat (après avoir bourlingué à l'étranger le plus clair de son temps). Mais un Omar qui reste égal à lui-même et qui, comme toujours, est décidé à résoudre la quadrature du cercle! Il voulait pacifier le pays du grand frère. Pourquoi cette histoire?
Parce que, encore une fois, le fait d'avoir connu toutes les privations pour libérer son pays ne fait pas de son auteur un héros. “Un fils du pays”. Le fait de voir son pays devenir une dictature et la propriété d'un clan qui le donne carrément à un pays étranger (l'Éthiopie) et de le dénoncer est un crime punissable de la peine la plus absurde qui soit: la déchéance de la nationalité. Citons au passage que d'autres djiboutiens ont été déchus de la nationalité (dont des issas) pour avoir navigué à contre-courant.
Le dernier exemple sera celui de Hachi Abdillahi Orah. Celui que l'on connaît de nos jours sous l'infâme sobriquet de “un certain Hachin af-weyné”. C'est drôle, À ma connaissance, le substantif “un certain xx” est comme réservé à certains clans de notre société. Qui, opposant ou non, pourra oser parler avec autant de légèreté d’un Moumin Bahdon ou d’un Gabayo ou encore d’un Aden Robleh? Mais revenons à Hachi Abdillahi Orah. Hachi appartient aussi au FLCS historique. Emprisonné en 1967 pour avoir pour avoir “tagué” le fameux “non” sur la clôture du Foyer Social “iskool laxooxley” (sur l'itinéraire du Général “papa” De Gaulle) il a été relâché pour être repris au 3ème jour de son mariage du lit nuptial (le même jour que feu Abdourahman Andoleh). Il a réussi à s'enfuir de son escorte, lors d'un transfert et a rejoint le FLCS en Somalie.
Ayant rejoint cette organisation très jeune, il a pu bénéficier d'une formation militaire (dans plusieurs pays du bloc de l'est dont l'URSS et arabes dont l'Égypte). Puis, il s'installe à Jeddah, en Arabie Saoudite, où il travaille pendant quelques années. Il a une situation enviable, son épouse le rejoint. Tout baigne. Il essaie de faire comme tout le monde et de vivre “normalement”. Mais après 4 ou 5 ans, il revient en Somalie et reprend les affaires là où il les avait laissées...
Hachi a été arrêté par des agents du NSS (services secrets somaliens) à l'aéroport de Mogadiscio alors qu'il se rendait à la fameuse table ronde de Paris. Il a été remplacé par quelqu'un d'autre. Demandez qui à Aden Robleh. Il a été retenu à la tristement célèbre prison de Afgooye jusqu'au mois de février 1978, soit plus de 6 mois après le jour de l'indépendance. C'est un fait pas une fiction. Pourquoi? Parce qu'il faisait parti d'un petit groupe de l'exécutif du FLCS qui était farouchement opposé à la tournure qu'avaient pris les affaires, une fois l'indépendance devenue inéluctable... Et que tout monde commençait à retourner sa veste. Tous les membres de ce groupe ont été emprisonnés jusqu'à 6 mois après l'indépendance.
Par la suite, Hachi dans son cas, entre son retour à Djibouti en 1978 et son “rangement” en 1990, n'a pas passé un seul mois complet sans être arrêté puis incarcéré ou du moins interrogé, pour toute sorte de motif. Entre autre, en 1982, il a été emprisonné à Damerdjog avec Moussa Ahmed Idriss et d'autres membres du PPD.
Au fait, combien s'en souviennent, son apparition dans le fameux reportage sur la tristement célèbre “villa Christophe”? Beaucoup de ses geôliers et autres tortionnaires qui se réclament aujourd'hui de l'opposition doivent s'en souvenir, non? Oui, chers compatriotes, le fameux “un certain Hachin af-weyné” n'est pas né avec IOG. Comme bien d'autres, il a une histoire et un nom.
Pourquoi un Moumin Bahdon et un Aden Robleh qui ont traversé la ligne de démarcation entre le régime et l'opposition, dans tous les sens, plusieurs fois, sont-ils traités qui avec respect, qui avec crainte, qui avec timidité... Parce qu'ils sont plus “fils du pays” que les autres? En clair, parce qu'ils sont issa? Pourquoi certains, s'ils ouvrent leurs gueules, sont-ils de traité de “un certain...”? Enfin bref. Pourquoi j'en parle?
C'est pour aller à l'essentiel qui est de savoir qui peut remplacer IOG quand la mentalité des opposants est à ce point pourrie. Quand le passage des bancs du régime à ceux de l'opposition est un jeu de chaises musicales. Le passe-passe quoi?.. Quand certains n'ont pas droit de cité ou carrément traînés le cul dans la poussière pour un oui ou un non. Quand héros devient zéro et zéro devient héros. Quand certains restent étrangers dans leur pays de naissance et que d'autres sont toujours “fils du pays” peu importe, où ils viennent au monde.
Combien d'issas de plus de 50 ans sont nés en territoire djiboutien?... Hein? Né à Ali-Sabieh? Ya right! Plus de 70.000 naissances à Ali-Sabieh entre 1940 et 1960 (mais déclarées après 1976)! Ya right! Il faut du culot pour faire avaler de telles choses! Ça défie toutes les lois de la démographie.
Le fait de dire que IOG a hérité le pouvoir de son oncle Gouled contient certes une part de vérité. Mais il a quand même eu le mérite d'avoir travaillé fort (élaborer des combines dans l'ombre). C'est aussi ça la politique. Pendant que d'autres passaient tout leur temps à seulement cuisiner les deniers publics, indûment. En fait, beaucoup en veulent à IOG pour deux raisons:
- "Ismael, le bon peuple t'aime mais un tel est jaloux de ta gloire, on doit le châtier.
- Que cela soit exécuté sur le champs.
- Ismael, le bon peuple t'aime et un tel autre chante tes louanges, on doit le recomp...
- Que cela soit exécuté sur le champs, qu'une pluie de nos francs s'abatte sur sa tête ..."
Aujourd'hui, voilà comment les affaires se traitent au pays. Voilà comment des innocents sont dépeints en méchants. Voilà comment on récompense les flagorneurs. Il y a de moins en moins de dictature, Il y a pire. Il y a péril dans la demeure. Nous glissons de plus en plus vers une vacance de pouvoir consistant et cohérent.
Pour moi, le vrai problème avec IOG, est là et le pire ce que s'il disparaît aujourd'hui, dans sa cour comme en dehors, tout le monde veut être seulement calife. «Ana amir wa anta amir, min bay' soud al himar?». Personnellement, je ne vois pas d'émergence de vrai leader jusqu'à date. Je ne suis pas pessimiste au point de croire que monsieur IOG est irremplaçable et doit donc rester au pouvoir (comme les flagorneurs). Loin de là. Je dis seulement que ceux qui font le plus de bruit dans les rangs de l'opposition sont loin de faire le poids pour diriger notre pays.
Un autre point important. Désormais, il ne suffit plus d'avoir l'aval et le soutien des anciennes puissances coloniales comme la France pour diriger les anciennes colonies. Le centre du monde a changé depuis longtemps et de nouvelles puissances entrent dans la danse chaque jour. IOG vous bat dans ce domaine, chers messieurs des GED et autre nostalgiques du pouvoir à l'ancienne. Les 'ged' arbres à palabre ne font plus le poids devant les combines de Guelleh. Et puis des GED comme celui de l'oued Bariisle ou encore de l’oued Ambouli, y'en marre. IOG, chers messieurs, a diversifié ses alliances. Pas vous!
Paris et Bruxelle, seules, ne font pas le poids dans le monde d'aujourd'hui. Les nouvelles puissances, les USA en premier misent sur des hommes et des femmes qui ont du punch. Elles misent sur des gens qui sont capables de livrer de vrais combats. Elles favorisent si possible un combat où la plupart des coups doivent se donner au dessus de la ceinture, pas sous la culotte. Les nouvelles puissances négocient avec les plus forts. Le plus fort, aujourd'hui, c'est IOG. Il ne suffit pas de le détester (souvent personnellement) et d'avoir la bénédiction (superficielle de surcroit) de Paris ou Bruxelles pour battre IOG. Fini le temps de Moboutu, Bokassa et autre suzérains de la “métropole”. Même Paris et Bruxelles misent de plus en sur des hommes et des femmes capables de livrer la marchandise. Alors sortez de vos GED et au travail!
Un petit rappel pour le prouver. Dans les années 90, quand “papa Mittérand” avait imposé le multipartisme à ses “enfants” africains. Les opposants de tout poil ont eu le vent dans les voiles. Malgré la montée en puissance de IOG, beaucoup prétendaient que la France ne laisserait pas une telle chose se produire. Que la France ne laisserait pas IOG, connu pour avoir des relations douteuses, devenir président de Djibouti, son protégé. C'est pourtant arrivé. Devant la pression créée par l'entrée en scène de nouveau larrons asiatiques, les puissances occidentales jouent leurs intérêts et misent sur les plus forts, pour rester maître d'Aliboron. C'est une règle élémentaire de la politique moderne.
Quelle relation entre tout ceci et l'histoire du FLCS et de 3 de ses membres dans ce même article. C'est pour en revenir à un autre point majeur. Parce que ça fait mal que, en plus d'être mis au banc du pouvoir de son pays, nous les “autres” devons en plus supporter la bile de ceux qui s'attribuent l'exclusivité du titre “fils du pays”, du titre de “vrai opposant”. Gimme a break! Ceux qui croient encore qu'il suffit d'être né afar ou issa pour avoir droit à la succession, ceux qui croient encore qu'il suffit d'être né afar ou issa pour être “fils du pays”, ceux qui croient encore que “les autres” n'ont qu'à se la boucler, doivent savoir ceci: la fonction de président de la république de Djibouti doit désormais appartenir à tous et elle doit désormais, se mériter.
Ça fait mal de lire des niaiseries comme un “certain Hachin Af-Weyne a brutalisé une opposante notoire et a payé des millions en dommages et intérêts” pour épater la galerie. Si c'est avec ça que certains veulent “reprendre” le pouvoir, ils peuvent rêver.
C'est un éternel recommencement. Le FRUD a déjà commis la fatale erreur de croire que la France allait alterner le pouvoir entre afar et issa (et que 'les autres' n'étaient pas importants) et qu'il était donc temps de reprendre le pouvoir sans qu'il soit nécessaire d'en avoir dans ses rangs, ne serait-ce que de façade. Il l'a payé très cher, cette erreur. C'est ce type d'erreur qui a aidé et facilité l'ascension de IOG. Qu'on se le dise. Nous les “autres” on y est pour rien. On était sur la touche, pas dans l’arène. On était enfermés dehors. Il faut arrêter de nous piquer car le “tafaaful” (transfert de son mal à un bien portant pour retrouver la santé) n'est pas un remède avéré. On l'utilisait pour consoler ceux qui n'avaient aucune chance de guérison. Il en faut plus pour remplacer IOG.
Heureusement et/ou malheureusement, IOG nous aide, en fait. Sans le vouloir. Il laissera (tôt ou tard) un pays ingouvernable. Seuls les plus forts pourront s'imposer. Les plus forts ce sont ceux (et celles, on a souvent tendance à oublier nos femmes) qui ont du charisme et du punch à la fois. Ceux qui ont un pouvoir rassembleur et qui l'utilisent pour nous rassembler, pas ceux qui nous divisent. Ceux qui sont capables de prêcher par l'exemple, pas les gris. Ceux qui veulent bosser, pas les mangeurs. Il suffit de chercher des candidats de cette qualité. Si on les cherche dans un horizon un peu plus large, on peut les trouver. En attendant IOG peut se frotter les mains. Allez, voilà! La table est mise.
Amicalement.
Hassan A. Aden
hassan.aden@ncf.ca
Chers compatriotes de gré ou de force, un jour, IOG va partir. Rappelez-vous : Menghistu, Syad Barreh, Arap Moi, Hassan Gouled... Ils sont tous partis. D'une manière ou d'une autre. Si M. IOG partait aujourd'hui, qui pourrait le remplacer sans heurt. Sans violence. Sans une autre guerre civile. Sans verser une goutte de sang. Cette question m'a beaucoup cuisiné, tellement la réponse est loin d'être évidente, pour moi en tout cas. Qui est assez rassembleur tout étant crédible? Qui a un passé sans taches? Qui est compétent et honnête, à la fois?.. Qui mérite d'être notre prochain président?
Dans notre région troublée, des hommes comme Syad Barreh et Menghistu ont quitté le pouvoir par la porte de service, en catamini. Dans le cas de feu Mohamed Syad Barreh, on voit la succession... L'Abysinie quant à elle, a été sauvée par les occidentaux, comme toujours. Sinon, ça serait pire!
Chez nous, Hassan Gouled est parti de son gré (même si certains disent qu'il a été poussé à la porte par les barons de son clan qui voulaient éviter de perdre le pouvoir 'à la Marreexaan' (clan de feu Syad Barreh). Peu importe le pourquoi et le comment de son départ, le résultat compte. Hassan Gouled a quand même eu la décence d'accepter de quitter le palais de Beit-el-Wali pour vivre une retraite tranquille et mourir en paix.
Aujourd'hui, si IOG quittait le pouvoir, est-ce que notre pays connaîtra une succession à la Mamassan, une succession à la Mareexaan ou une succession à la Menghistu? Si par un coup de baguette magique, IOG quittait le pouvoir, qui serait l'homme de la situation? Malheureusement pour tous ceux qui caressent cette idée, personnellement, je n'en vois aucun. Voici pourquoi.
Pour M'aider à y voir un peu plus , je me suis fait un petit tableau comparatif sommaire qui, je l'avoue, n'est pas très scientifique. Je vous invite à en rire :
Quelle différence entre les deux camps? Aucune. C'est du pareil au même. Est-ce qu'on va se battre en allant jusqu'au conflit armé pour remplacer un mamassan par un fourlaba ou un adarassoul par un hasoba? Soyons sérieux, là. On ne peut remplacer IOG avec cette mentalité. On ne peut pas battre IOG dans un domaine où il est maître sans plonger le pays dans le KO parce que nous savons tous qu'il ne se laissera pas faire. On ne peut remplacer un original (IOG) par sa propre copie (l’opposition).
Il faut du nouveau les gars. Ça fait depuis 1993 (au moins) que l'on repasse inlassablement le vieux même disque rayé. Si « 'on' le remplace tout ira bien ». « 'On' doit le remplacer, après on verra »... Qui c'est, 'on'? Il faut un peu plus de nouveauté, un peu plus d'originalité! Je vois certains sourire. Je les vois en train de se dire « c'est un pion de IOG de plus, ce gars-là ».
Ça ne m'empêchera pas de dormir, chers compatriotes. N'en déplaise à qui veut, je persiste et je signe tout ce que je dis. Pour commencer, je vais clarifier ma position sur un point majeur : je ne veux pas que Djibouti devienne Mogadiscio mais, ce n'est pas pour autant que je vais supplier IOG de rester au pouvoir, au mépris de la constitution. Il doit respecter la constitution et partir. Comme les flagorneurs de sa cour, je ne vais psalmodier « aabo noo joog ». IOG n'est ni mon défunt père (Allah ait son âme) ni mon beau-père, seuls hommes au monde à avoir droit ce titre (Les autres sont abti ou adeer, s'ils ont l'âge etle mérite). Je ne veux pas suivre non plus des 'opposants' comme les opposants de Paris et Bruxelles comme le GED. Ils veulent perpétuer un GED issa ou afar dont l'objectif unique est de remplacer la personne d'IOG et qui veut mettre en place un système calqué sur celui que je condamne. Suivre quiconque qui cherche à être seulement calife à la place du calife, n'est pas mon combat... À quoi ça sert?
Je n'ai aucun problème avec la personne d'IOG mais un très grand (problème) avec le président. Je n'ai pas de problème avec la personne mais beaucoup avec le personnage. Voilà tout. Voilà toute notre différence.
A ce propos, en lisant les flagorneries étalées sur toutes les pages de 'La Nation', j'ai envie de vomir. 'Ismael' a créé ceci, 'Ismael' a rêvé cela. En utilisant son seul prénom 'Ismael' comme ça, on dirait qu'ils sont tous ses amis, ses confidents. Ils parlent de lui comme on parle d'un camarade dans une cour d'école (et Allah m'est témoin, je les connais les cours d'école). En lisant ces délires, on dirait que ni le pays ni même le peuple n'ont jamais existé avant lui. C'est comme s’il nous avait tous enfanté. Corps et biens. Quel surhomme. « Aabbo noo joog! ». Il a peut être enfanté ce tas de flagorneurs... pas moi!
Ceci dit, revenons au camps d'en face. Dans la plupart des écrits, on verse dans le même délire. Je vous épargnerai les exemples. En bref, dans le deux camps on s'obstine à avoir le monopole d'avoir raison. Les passions se déchaînent. Faut-il écouter son coeur ou sa raison? Moi, je veux suivre ma raison.
Car, si on choisi d'être lucide, notre pays n'a pas besoin de changement de personne. Il doit radicalement changer le système actuel basé sur l'éternelle dualité afars/somalis ou afars/issas, selon le moment. L'envie de changement doit se faire sur un débat d'idées (que les deux camps refusent). Oui, on évite le débat. On garde la tête dans le sable. On se complaît dans l'habitude et la facilité. Dans les deux camps, on tient mordicus aux avantages acquis de son clan. Tout le combat que l'on mène, c'est pour demander plus pour ceux qui en ont déjà trop. Les laissés-pour-compte doivent dire 'al-hamdou lillah' à la place de ceux qui sont répus quand ils rotent? Je dis: « inkinna ». Dans l'opposition, personne ne veut remettre en cause le système et même chose dans le camp du pouvoir. Parce que le passage de l'opposition au pouvoir et, vice versa, c'est un jeu de chaises musicales.
Pire encore, au sein de l'opposition, même si c'est de l'histoire récente, on a tendance à oublier (ou refuser de reconnaître) les faits. IOG est officiellement arrivé au pouvoir en 1999. De 1977 à 1993, il était un aspirant parmi toute une pléthore d'aspirants. Rappelez-vous, notre pays a eu son lot d'autres hommes influents et même des fois, très puissants. Parmi eux, des hommes politiques (feu Idriss Farah Abaneh, feu Mohamed Djama Elabé, Aden Robleh, Moumin Bahdon, etc). Il y a eu aussi des grands commis en tenue civile ou en uniforme qui faisaient la pluie et le beau temps (le Général Ali Meidal Wais, l'homme qui a fêté son 1er milliard en grandes pompes, Ismael Guédi Hared (IGH) le seul homme à avoir eu la signature de Gouled pendant presque 20 ans et président de la plupart des conseils d'administration et autres commissions de marché, feu le Général Yacin Yabé Galab et bien d'autres).
Certains comme Élabé, Idriss Farah Abané, Dini et le Général Yacin... sont décédés. Dieu ait leurs âmes. Mais où sont passé les autres? Où sont passés tous les autres? Comment ont-ils tous disparu des écrans-radars quand le pays avait besoin de vrai changement? La plupart boudent dans un coin en Europe et attendent d'être désignés, les autres sont à l'UMP. C'est comme ça que IOG est arrivé au pourvoir, aussi facilement. Sans concurrence.
Quoi? Est-ce qu'il y en a encore qui croient à la puissance du gris-gris des sorciers mamassanes? Pas moi. IOG a planifié calmement et intelligemment toutes les étapes de son ascension. Il acheté certains et liquidé d'autres. Il a construit pierre par pierre son édifice. Il a tissé, une alliance à la fois, un réseau de supporteurs partout pendant alors que ses concurrents (non compris la plupart de ceux qui sont morts) descendaient de plus en plus dans le clan. Pendant que lui construisait du bas vers le haut (un noyau de son clan d'abord, puis les autres) eux, construisaient du haut vers le bas.
Un petit rappel. Parmi les hommes politiques, il y a avaient ceux avaient un pouvoir rassembleur non négligeable qui sont malheureusement morts, souvent prématurément (I.F. Abaneh, M. D. Élabé, A. Dini A.). Et puis, il y avait les autres. Ceux qui malgré leur pouvoir se sont livrés à de la politique de clan de bas étage et fondé l'UMP. Aden Robleh l'homme qui a vendu ses compagnons du FLCS et décapité cette organisation en 1977 en l'écartant à tout jamais des cercles du pouvoir, est de ceux là. Moumin Bahdon est de ceux là. IHG est de ceux là, lui qui n'a pas pu aller plus loin que Ouéah.
À ce sujet, je persiste et je signe: Aden Robleh a vendu le FLCS! Vous allez me dire que le brave Gachamalé qui a refusé de cautionner les décisions du grand rassemblement issa sous un arbre (un autre GED) de l'oued Bariisleh à 2 km au sud du poste frontalier de Loyada en Somalie, a été assassiné par le clan Guelleh? Chacun croit ce qu'il veut mais Aden Robleh n'est pas innocent dans cette affaire, lui qui avait été blessé dans cette opération. Blessé par qui? Blessé pourquoi? Blessé comment? La réponse des révisionnistes est connue et reste officielle mais, l'autre n'est pas perdue! Il y en a qui veillent à ce que le chainon manquant de notre histoire ne soit pas enterré, à tout jamais. Qu'on se le dise!
Revenons aux faits. Gachamaleh, seul issa présent à cet arbre et ayant refusé d'oublier ses compagnons de lutte est mort blessé par balles puis étranglé par un fil de fer. Par qui? Par tous les issas qui étaient présents à ce GED. Par leurs parrains Syad Barreh et la France, complices et commanditaires.
Le FLCS, parlons-en. Cette organisation a été fondée par les enfants de anciens combattants du 'Bataillon somali' qui ont participé à la libération de la France des bottes nazies. Ces jeunes voulaient être libres à leur tour. Voilà tout. Malheureusement, la grande majorité des membres du FLCS historique étaient des non issa ou afar. Leur organisation, après avoir libéré le pays, devait donc simplement mourir au feuilleton. Ainsi en ont décidé les partisans de « la terre à nous » et leurs alliés à la fameuse table ronde de Paris. La mort du FLCS, c'est une affaire de 'la terre à nous'. Je ne vais pas réécrire l'histoire du FLCS dans ces quelques lignes d'aujourd'hui mais je vais juste rappeler quelques faits.
Gachamaleh est donc mort pour avoir refusé les décisions d'un GED issa. Allah ait son âme. Mais il y eu d'autres martyrs sans la mention... Il a aussi des vétérans vivants dont on trempe le nom à toutes les me... Je vais m'attarder un peu sur 3 cas. Trois personnages, trois destinées... Je vous expliquerai pourquoi, après.
Commençons avec Omar Chardi Bouni. Qui est-ce? C'était (il est mort dans le misère et l'anonymat) l'homme qui avait réussi a fuir avec un des otages du fameux autobus de Loyada. Cet autobus scolaire qu'un commando du FLCS avait pris en otage avec à son bord des enfants 'métros' (français de la métropole). Les autorités somaliennes lui ayant refusé d'entrer dans leur pays, le bus est resté bloqué à Loyada. Après avoir négocié dans un premier temps, pour gagner du temps et attendre que ses espions et autres barbouzes déguisés en infirmières reviennent avec des infos précieuses, la France a ordonné aux unités d'élite du GIGN appuyées par les légionnaires du 13 DBLE d'attaquer l'autobus pour libérer les otages par la force.
Il s'en est suivi un bain de sang avec morts et blessés des deux côtés. Tous les otages (dont certains morts ou blessés) ont été libérés sauf une petite fille que Omar Chardi Bouni a réussi a prendre avec lui dans sa fuite, malgré les multiples blessures par balles qu'il avait reçu pendant l'attaque. Le FLCS a donc pu obtenir ce qu'il voulait en échange de cette fillette. Pourquoi cette histoire? Parce que Omar Chardi Bouni était non seulement un héros mais aussi un des plus proches oncles maternels de Gouled! Oui, héros et oncle maternelle du président! Malgré cela, dans les années 80, il a été déporté et 'jeté à Loyada' (endroit même de son fait d'armes) comme un vulgaire 'sans papiers'.
Pourquoi? Pour un odieux crime? Nenni! Non seulement il devait rester loin du partage et chômeur mais il devait en plus se la fermer puisqu'il n'était ni issa, ni afar! Cet homme qui en plus d'être un héros était beau parleur et beau mec, n'avait pas la langue dans sa poche. Voilà son crime. Donc, ironie de l'histoire, il a passé plusieurs nuits blanches au no man's land entre Djibouti et la Somalie pour la 2ème fois de sa vie, jusqu’à ce que les autorités somaliennes l’acceptent “pour des raisons humanitaires”. Aden Robleh Awaleh était ministre de Gouled.
Passons à un autre Omar un peu plus connu, celui-là. Passons à Omar Osman Rabeh. Emprisonné après un attentat contre je ne sais qui, il a passé ses plus belles années dans les geoles coloniales. C'est là qu'il devenu docteur en Philo! À l'indépendance, il devient un simple prof de philo à Djibouti quand un sergent colonial de Biki (Éthiopie) devenait colonnel puis général, chef des armées... En 1982, Omar Osman et d'autres membres du FLCS se sont joints à d'autres leaders politiques dont feu Ahmed Dini Ahmed et feu Mohamed Said Saleh, Moussa Ahmed Idriss, Mohamed Ahmed Issa 'Cheiko', Dini et bien d'autres, pour tenter de former un premier parti d'opposition (post indépendance) dénommé le PPD. Là encore, la dictature sévit. Tous ces hommes sont emprisonnés dans les forts frontaliers des GNA (Damerdjog, Moulouhlé, etc). Cette dernière incarcération a inspiré le Dr Rabeh pour écrire une oeuvre prémonitoire intitulée “Djibouti, roue de secours de l'Éthiopie”. Après cet “affront”, il a été déchu de la nationalité djboutienne et déclaré persona non grata.
Lui aussi est devenu apatride dans son propre pays. Ce pays qu'il avait libéré. En janvier 2008, j'ai rencontré Omar, à Djibouti. Un Omar qui avait décidé de ranger ses gants de combat (après avoir bourlingué à l'étranger le plus clair de son temps). Mais un Omar qui reste égal à lui-même et qui, comme toujours, est décidé à résoudre la quadrature du cercle! Il voulait pacifier le pays du grand frère. Pourquoi cette histoire?
Parce que, encore une fois, le fait d'avoir connu toutes les privations pour libérer son pays ne fait pas de son auteur un héros. “Un fils du pays”. Le fait de voir son pays devenir une dictature et la propriété d'un clan qui le donne carrément à un pays étranger (l'Éthiopie) et de le dénoncer est un crime punissable de la peine la plus absurde qui soit: la déchéance de la nationalité. Citons au passage que d'autres djiboutiens ont été déchus de la nationalité (dont des issas) pour avoir navigué à contre-courant.
Le dernier exemple sera celui de Hachi Abdillahi Orah. Celui que l'on connaît de nos jours sous l'infâme sobriquet de “un certain Hachin af-weyné”. C'est drôle, À ma connaissance, le substantif “un certain xx” est comme réservé à certains clans de notre société. Qui, opposant ou non, pourra oser parler avec autant de légèreté d’un Moumin Bahdon ou d’un Gabayo ou encore d’un Aden Robleh? Mais revenons à Hachi Abdillahi Orah. Hachi appartient aussi au FLCS historique. Emprisonné en 1967 pour avoir pour avoir “tagué” le fameux “non” sur la clôture du Foyer Social “iskool laxooxley” (sur l'itinéraire du Général “papa” De Gaulle) il a été relâché pour être repris au 3ème jour de son mariage du lit nuptial (le même jour que feu Abdourahman Andoleh). Il a réussi à s'enfuir de son escorte, lors d'un transfert et a rejoint le FLCS en Somalie.
Ayant rejoint cette organisation très jeune, il a pu bénéficier d'une formation militaire (dans plusieurs pays du bloc de l'est dont l'URSS et arabes dont l'Égypte). Puis, il s'installe à Jeddah, en Arabie Saoudite, où il travaille pendant quelques années. Il a une situation enviable, son épouse le rejoint. Tout baigne. Il essaie de faire comme tout le monde et de vivre “normalement”. Mais après 4 ou 5 ans, il revient en Somalie et reprend les affaires là où il les avait laissées...
Hachi a été arrêté par des agents du NSS (services secrets somaliens) à l'aéroport de Mogadiscio alors qu'il se rendait à la fameuse table ronde de Paris. Il a été remplacé par quelqu'un d'autre. Demandez qui à Aden Robleh. Il a été retenu à la tristement célèbre prison de Afgooye jusqu'au mois de février 1978, soit plus de 6 mois après le jour de l'indépendance. C'est un fait pas une fiction. Pourquoi? Parce qu'il faisait parti d'un petit groupe de l'exécutif du FLCS qui était farouchement opposé à la tournure qu'avaient pris les affaires, une fois l'indépendance devenue inéluctable... Et que tout monde commençait à retourner sa veste. Tous les membres de ce groupe ont été emprisonnés jusqu'à 6 mois après l'indépendance.
Par la suite, Hachi dans son cas, entre son retour à Djibouti en 1978 et son “rangement” en 1990, n'a pas passé un seul mois complet sans être arrêté puis incarcéré ou du moins interrogé, pour toute sorte de motif. Entre autre, en 1982, il a été emprisonné à Damerdjog avec Moussa Ahmed Idriss et d'autres membres du PPD.
Au fait, combien s'en souviennent, son apparition dans le fameux reportage sur la tristement célèbre “villa Christophe”? Beaucoup de ses geôliers et autres tortionnaires qui se réclament aujourd'hui de l'opposition doivent s'en souvenir, non? Oui, chers compatriotes, le fameux “un certain Hachin af-weyné” n'est pas né avec IOG. Comme bien d'autres, il a une histoire et un nom.
Pourquoi un Moumin Bahdon et un Aden Robleh qui ont traversé la ligne de démarcation entre le régime et l'opposition, dans tous les sens, plusieurs fois, sont-ils traités qui avec respect, qui avec crainte, qui avec timidité... Parce qu'ils sont plus “fils du pays” que les autres? En clair, parce qu'ils sont issa? Pourquoi certains, s'ils ouvrent leurs gueules, sont-ils de traité de “un certain...”? Enfin bref. Pourquoi j'en parle?
C'est pour aller à l'essentiel qui est de savoir qui peut remplacer IOG quand la mentalité des opposants est à ce point pourrie. Quand le passage des bancs du régime à ceux de l'opposition est un jeu de chaises musicales. Le passe-passe quoi?.. Quand certains n'ont pas droit de cité ou carrément traînés le cul dans la poussière pour un oui ou un non. Quand héros devient zéro et zéro devient héros. Quand certains restent étrangers dans leur pays de naissance et que d'autres sont toujours “fils du pays” peu importe, où ils viennent au monde.
Combien d'issas de plus de 50 ans sont nés en territoire djiboutien?... Hein? Né à Ali-Sabieh? Ya right! Plus de 70.000 naissances à Ali-Sabieh entre 1940 et 1960 (mais déclarées après 1976)! Ya right! Il faut du culot pour faire avaler de telles choses! Ça défie toutes les lois de la démographie.
Le fait de dire que IOG a hérité le pouvoir de son oncle Gouled contient certes une part de vérité. Mais il a quand même eu le mérite d'avoir travaillé fort (élaborer des combines dans l'ombre). C'est aussi ça la politique. Pendant que d'autres passaient tout leur temps à seulement cuisiner les deniers publics, indûment. En fait, beaucoup en veulent à IOG pour deux raisons:
- IOG est un mamassane. Les mamassanes ne sont pas des purs 'terre à nous'. Nous sommes plus pure-laine-terre-à-nous. Son trône nous appartient.
- IOG écoute trop les 'allogènes' comme Kadra Haid (Quel homme n'écoute jamais sa femme?) et d’autres, pas nous. Il doit donc partir.
- "Ismael, le bon peuple t'aime mais un tel est jaloux de ta gloire, on doit le châtier.
- Que cela soit exécuté sur le champs.
- Ismael, le bon peuple t'aime et un tel autre chante tes louanges, on doit le recomp...
- Que cela soit exécuté sur le champs, qu'une pluie de nos francs s'abatte sur sa tête ..."
Aujourd'hui, voilà comment les affaires se traitent au pays. Voilà comment des innocents sont dépeints en méchants. Voilà comment on récompense les flagorneurs. Il y a de moins en moins de dictature, Il y a pire. Il y a péril dans la demeure. Nous glissons de plus en plus vers une vacance de pouvoir consistant et cohérent.
Pour moi, le vrai problème avec IOG, est là et le pire ce que s'il disparaît aujourd'hui, dans sa cour comme en dehors, tout le monde veut être seulement calife. «Ana amir wa anta amir, min bay' soud al himar?». Personnellement, je ne vois pas d'émergence de vrai leader jusqu'à date. Je ne suis pas pessimiste au point de croire que monsieur IOG est irremplaçable et doit donc rester au pouvoir (comme les flagorneurs). Loin de là. Je dis seulement que ceux qui font le plus de bruit dans les rangs de l'opposition sont loin de faire le poids pour diriger notre pays.
Un autre point important. Désormais, il ne suffit plus d'avoir l'aval et le soutien des anciennes puissances coloniales comme la France pour diriger les anciennes colonies. Le centre du monde a changé depuis longtemps et de nouvelles puissances entrent dans la danse chaque jour. IOG vous bat dans ce domaine, chers messieurs des GED et autre nostalgiques du pouvoir à l'ancienne. Les 'ged' arbres à palabre ne font plus le poids devant les combines de Guelleh. Et puis des GED comme celui de l'oued Bariisle ou encore de l’oued Ambouli, y'en marre. IOG, chers messieurs, a diversifié ses alliances. Pas vous!
Paris et Bruxelle, seules, ne font pas le poids dans le monde d'aujourd'hui. Les nouvelles puissances, les USA en premier misent sur des hommes et des femmes qui ont du punch. Elles misent sur des gens qui sont capables de livrer de vrais combats. Elles favorisent si possible un combat où la plupart des coups doivent se donner au dessus de la ceinture, pas sous la culotte. Les nouvelles puissances négocient avec les plus forts. Le plus fort, aujourd'hui, c'est IOG. Il ne suffit pas de le détester (souvent personnellement) et d'avoir la bénédiction (superficielle de surcroit) de Paris ou Bruxelles pour battre IOG. Fini le temps de Moboutu, Bokassa et autre suzérains de la “métropole”. Même Paris et Bruxelles misent de plus en sur des hommes et des femmes capables de livrer la marchandise. Alors sortez de vos GED et au travail!
Un petit rappel pour le prouver. Dans les années 90, quand “papa Mittérand” avait imposé le multipartisme à ses “enfants” africains. Les opposants de tout poil ont eu le vent dans les voiles. Malgré la montée en puissance de IOG, beaucoup prétendaient que la France ne laisserait pas une telle chose se produire. Que la France ne laisserait pas IOG, connu pour avoir des relations douteuses, devenir président de Djibouti, son protégé. C'est pourtant arrivé. Devant la pression créée par l'entrée en scène de nouveau larrons asiatiques, les puissances occidentales jouent leurs intérêts et misent sur les plus forts, pour rester maître d'Aliboron. C'est une règle élémentaire de la politique moderne.
Quelle relation entre tout ceci et l'histoire du FLCS et de 3 de ses membres dans ce même article. C'est pour en revenir à un autre point majeur. Parce que ça fait mal que, en plus d'être mis au banc du pouvoir de son pays, nous les “autres” devons en plus supporter la bile de ceux qui s'attribuent l'exclusivité du titre “fils du pays”, du titre de “vrai opposant”. Gimme a break! Ceux qui croient encore qu'il suffit d'être né afar ou issa pour avoir droit à la succession, ceux qui croient encore qu'il suffit d'être né afar ou issa pour être “fils du pays”, ceux qui croient encore que “les autres” n'ont qu'à se la boucler, doivent savoir ceci: la fonction de président de la république de Djibouti doit désormais appartenir à tous et elle doit désormais, se mériter.
Ça fait mal de lire des niaiseries comme un “certain Hachin Af-Weyne a brutalisé une opposante notoire et a payé des millions en dommages et intérêts” pour épater la galerie. Si c'est avec ça que certains veulent “reprendre” le pouvoir, ils peuvent rêver.
C'est un éternel recommencement. Le FRUD a déjà commis la fatale erreur de croire que la France allait alterner le pouvoir entre afar et issa (et que 'les autres' n'étaient pas importants) et qu'il était donc temps de reprendre le pouvoir sans qu'il soit nécessaire d'en avoir dans ses rangs, ne serait-ce que de façade. Il l'a payé très cher, cette erreur. C'est ce type d'erreur qui a aidé et facilité l'ascension de IOG. Qu'on se le dise. Nous les “autres” on y est pour rien. On était sur la touche, pas dans l’arène. On était enfermés dehors. Il faut arrêter de nous piquer car le “tafaaful” (transfert de son mal à un bien portant pour retrouver la santé) n'est pas un remède avéré. On l'utilisait pour consoler ceux qui n'avaient aucune chance de guérison. Il en faut plus pour remplacer IOG.
Heureusement et/ou malheureusement, IOG nous aide, en fait. Sans le vouloir. Il laissera (tôt ou tard) un pays ingouvernable. Seuls les plus forts pourront s'imposer. Les plus forts ce sont ceux (et celles, on a souvent tendance à oublier nos femmes) qui ont du charisme et du punch à la fois. Ceux qui ont un pouvoir rassembleur et qui l'utilisent pour nous rassembler, pas ceux qui nous divisent. Ceux qui sont capables de prêcher par l'exemple, pas les gris. Ceux qui veulent bosser, pas les mangeurs. Il suffit de chercher des candidats de cette qualité. Si on les cherche dans un horizon un peu plus large, on peut les trouver. En attendant IOG peut se frotter les mains. Allez, voilà! La table est mise.
Amicalement.
Hassan A. Aden
hassan.aden@ncf.ca
Bravo Hassan.
RépondreEffacerEnfin si tous ces gadaboursis-intellectuels (elles) d'ottawa se décidaient enfin a écrire la verité sur djibouti en passant par l'injustices extreme que subissent les gadaboursis etc... non sérieusement je pense que IOG et ses cousins ISSA à Djbouti n'ont plus le choix ... negocier et arreter l'injustice !!!!
Une très bonne analyse dans l’ensemble Monsieur HASSAN
RépondreEffacerTu parles très juste et tu parles djiboutien comme il devrait se faire tout simplement.
Lire une analyse comme la tienne laisse présager un avenir meilleur pour notre république de Djibouti à tous. Bref au travers de tes lignes, le futur est déjà là.
Néanmoins, je ne suis pas d'accord avec toi sur quelques très rares points dans ton analyse.
Mon désaccord premier concerne ta position en la personne de "un certain Hachin af-weyné".
On dirait que le traitement qui lui est accordé t’affecte personnellement ? Why ?
Je suis entièrement d'accord avec toi lorsque tu dénonces le fait qu'il est jugé pour sa qualité d'homme djiboutien de seconde zone, ce que tu appelles "halogène" et qu’il y a d'autres qui font la même chose sinon pire mais qui bénéficie de la largesse accordée au soi-disant "fils du pays». Pour ma part et j'imagine que cela doit être de l'avis de tout honnête et raisonnable djiboutien, ces anciens sont tous de la merde aujourd’hui sans exceptions bien sûr. Ils doivent être tous mis dans le même panier. Hélas non et c’est déplorable tout simplement.
Je crois que cette différence de jugement porté sur "poubelle grande gueule" ne doit pas te déraisonner. Certes et merci pour son passé mais crois-tu qu'aujourd’hui c'est le même homme? Je crois que c'est une vraie honte pour tous les Djiboutiens sans distinction ethno-tribal, lui comme les autres du FLCS qui ont retourné leur veste (Aden Awaleh & Co). Qu'ils retournent une fois leur veste ou 10 fois, c'est la même chose.
J’aime également la question que tu te pose à la fin de ce paragraphe « Enfin bref. Pourquoi j'en parle? ». Une très bonne question ;).
Pour l’après IOG, je crois qu’il ne faut pas trop s’en faire même si je suis de ton avis et qu’il n’y a pas pour l’instant de remplaçant/opposant crédible. Qui avait pensé que l’islam allait atteindre la terre entière à la mort de l’élu de Dieu le prophète Mohamed SCWS? Beaucoup d’inquiétude ont émané la vieille. Et toi tu nous fais part de ton inquiétude concernant l'après d’un simple être humain.
Enfin sincèrement je te souhaite une très bonne continuation et fais nous profiter encore et encore de tes analyses. Cela ne peut que nous avancer.
Ps:J’invite tout particulièrement les soi-disant GED de Bruxelles, Monsieur le président 50% pour les afars d’UGUTA-TOOSA et autres opposants alimentaires à méditer sur tes analyses. C’est juste de l’envie qu’ils manifestent et non un réel changement de base.
Ah si seulement ils pouvaient être juste à la place d'IOG...
Enfin un petit mot pour le commentaire laissé par mon prédécesseur "Baded Kulan", je trouve tout simplement trop bas ses encouragements. Monsieur t’as rien compris tout simplement.
J.Paris
Chers amis qui avez publié les 2 commentaires ci-dessus, merci pour vos réactions. Mais pourquoi cachez-vous votre identité?
RépondreEffacerParce que moi, je suis un homme qui agit à visage découvert et qui deal (traite) seulement avec ceux qui agissent à visage découvert, comme lui.
Hey all of you leave alone our dear president
Effacerbravo bravo et encore bravo je ne peux qu etre fiers de nos heros
RépondreEffacerje suis le fils d omar chardi bouni vivant a londres et tous tes mots sur une histoire qui nous a ete cache m eblouit
hassan je vous suis vraiment reconnaissant
Des conneries nous les issas ou afars on va arreter lorsque vous allez arreter de vous identifier comme des somalilandais meme si vous etes nés à`Djibouti, en fait ce n'est pas nous qui excluons ce vous meme.
RépondreEffacermes chers frere et soeur, oubliez pas que vous étés née ego quelque soit votre tribu.mais moi,je vous que l'importance n'est pas de nous discuter a longueur du temps pour des choses sans valeur mais pensons a être unis comme le doigt de la main.
RépondreEffacermoi, je suis un ISSA et c'est pas pour autant que je rejetés les autre tribus..j'ai des amis AFAR,ISSAQ et mon frère (l'homme qui m'a adopter depuis l'age de 5ans)a une femme ISSAQ,ce qui fait d'eux un peu comme mes parents.
pour ce qui est de monsieur IOG,il partira tôt ou tard et sans que cela engendre la guerre civile inshallah!!!
toutes personnes née dans un pays est peuple de ce territoire quelque soit ces origines!!!!!!
sinon pensons a construire un avenir meilleur ensemble!!!!je suis contre tout forme de racisme.vous étés née a Djibouti??alors vous étés un djiboutien cela est claire comme l'eau de rocher.
sinon merci beaucoup a Monsieur Hassan A. Aden,de m'avoir permis de connaitre beaucoup des choses sur mon propre pays!!!
ecoutez les gars a quoi bon de faire appelle a des blemes qui n'existe pas i o g est notre president et il le sera jusqu'a 2016 que vous voulez ou pas .alors pensant a notre pays au lieu de raconter des bla bla .
RépondreEffacervive djibouti et long vie à notre president ismael cher gars soyez optimiste et respectez ceux qui vs gouverne si vs etez vraiment des muslimans et revenez dans votre pays natale afin que vous les financé que vs l'enrichisé prenons en exemple les ethopiens qui dans le monde appartient aux pays les plus pauvres du monde et si ils se trouvent aux confins du monde n'oublient pas son pays au lieu de dire des bla-bla et raconter des sornettes revenez dans votre pays
RépondreEffacerJe trouve que c est desolant de lire et meme en ecrivant je me rabaisse au meme niveau que Mr Hassan. Crois-tu connaitre tout l histoire a mon avis j en doute. les hommes d hier avait des principes, de la volonte et un courage de fer. Ils n avaient peur de rien. SVP sachez que chacun suit son destin. Et tout être human rendra ses comptes devant Dieu subhana Allahou tahala. Donc vous n etez ni un medium pour predire ni un politicien pour analyser. Le ménage commence par chez soi. Contentez-vous d apporter le bien autour de vous.
RépondreEffacerAucunes references , absence totale ou presque de recul par rapport au sujet, incoherences deontologiques ... Bref,on ne s'improvise pas essayiste.
RépondreEffacerCordialement.
Mon cher Saxardiid X.
EffacerMerci. La critique nous fait avancer, certes. Mais une critique, ça doit dire en gros: "je ne suis pas d'accord avec tel et tel points et voici pourquoi". Dans ton cas, comme dans bien d'autres, hélas, je ne vois rien du genre.
Je n'ai jamais prétendu (ni ai eu l'intention de) m'improviser "essayiste", mon cher. Je suis un simple citoyen lambda. Je t'encourage par contre à tenter de le devenir toi-même. Ce serait peut être même, une bonne idée. J'aimerais lire un vrai essayiste signant ses écrits à visage découvert!
Il est temps qu' un vrai essayiste généreux de "références" et observant un "recul" kilométrique par rapport au sujet, un vrai essayiste loin des "incohérences déontologiques", émerge du quasi-néant actuel. Si t'es un gars qui a des choses à dire, rise and shine! Si t'es un de ces desperados des réseaux sociaux et du net déversant leur bile à longueur de journée, leave me alone, buddy!
Quant au fond de cet article, le moment est même idéal pour revisiter mes propos (à cette aube des présidentielles de 2016!). Je t'invite à prendre tous les points énumérés et, références à l'appui, les réfuter un à un.
Sans rancune.
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