Ces hyènes ont appauvri notre pays et affamés les plus démunis. Ils ont détruit la classe moyenne. Tous les biens de consommation courante sont rares et chers ou, pire encore, souvent introuvables (électricité, transport, voirie, retraite et pension, etc.). Malgré ce constat d'échec, et au lieu de déposer le bilan et laisser à d'autres le soin de tenter de redresser la barre, IOG et ses hyènes persévèrent et signent: “nous devons rester au pouvoir tant notre bilan est... positif. Le peuple a besoin de son sauveur, notre patron bien aimé Émir IOG 1er. Nous devons changer la constitution!”
Alors, voilà. Rien ne les arrêtent. Pas même le parjure ni les mensonges de bas étage... Pas même les lois et la constitution qu'ils nous avaient pourtant naguère imposées. À preuve: la der des der, ils viennent de clouer le cercueil à tout espoir et à tout rêve de changement dans la paix et le respect des règles de la démocratie. Le RPP et son chef (chef de l’État, chef du gouvernement, chef des armés, de la police, de la justice et de tout ce qui bouge) viennent de prouver au vu et au su de tous, qu’ils peuvent faire ce qu’il veulent, comme ils veulent, quand ils veulent! Plus rien ne les arrête.
D’aucuns accusent IOG. Certes, c’est lui le chef d’orchestre. Mais… que peut faire une chef d’orchestre sans un orchestre? Que peut-il faire si ses musiciens n'obéissent pas à son bâton? Brasser l’air! C'est tout ce qu'il peut faire! Hélas, IOG n'est pas seul...
Alors, aujourd’hui, tous ses complices du RPP et consort doivent commencer à trembler à leur tour. Ils doivent comprendre une chose: tous celles et ceux qui ont soutenu ce dictateur dans son viol de la constitution doivent être jugés au même titre que lui. Ils doivent être passibles des mêmes peines car ils sont coupables des mêmes crimes: soit-disant élus du peuple, membres du gouvernement, hauts gradés de la police et de l’armée, grands chefs de la Garde Républicaine, responsables de la sinistre SDS, etc. Ils sont tous coupables comme leur patron, IOG.
Chers compatriotes, qu’avons-nous à perdre? Désormais, ces gens doivent être poursuivis en justice chaque fois qu’il se rendent dans un pays du monde libre où vivent des djiboutiens. Je sais. Ils tiennent nos familles, nos amis et des fois nos biens en otage. Eeeey... Boreh a porté plainte, alors, pourquoi pas nous, les vraies victimes? La plupart d’entre nous sommes de celles et ceux qui n’ont plus rien à perdre. Alors, on peut faire la vraie différence!
Désormais, la peur doit changer de camp. Avant d'acheter un billet d'avion (ou de prendre un jet privé) ces gens doivent se poser des questions. Pour faire partir ces voyous, il faut aller jusqu'à là. Pour sauver ce qui peut encore l'être du pays, il faut utiliser tous les moyens pacifiques et légaux à notre disposition dans nos pays d'accueil. La peur doit changer de camp et elle va changer de camp!
Par ailleurs, depuis quelques temps, il y a, de plus en plus de monde pour se réclamer de l’opposition. C’est vrai que la plupart de ces gens sont animés par un besoin de changement pour leur pays même si certains courent seulement pour remplacer IOG par un plus proche (ce qui est de toute façon un moindre mal)... Mais.. il y a aussi beaucoup de nouveau qui courent pour le régime et qui ont pour mission de nous désorienter et de nous diviser. Alors, garde!
Hassan A. Aden.
hassan.aden@ncf.ca
Commentaires
Publier un commentaire