Passer au contenu principal

Deux annexes du RPP à Ottawa

(photo: l'ex-chef de la police politique depuis 1977, président de la République et président du RPP depuis 1999 et candidat unique à sa succession pour un 3 ème mandat au mépris de la Constution posant devant les couleurs de son parti)


Non content de nous avoir dépouillé de tout (biens, dignité, patrie, etc.) le RPP en rajoute. Il va lancer ici à Ottawa, coup sur coup, l’inauguration de deux antennes, véritables postes avancés pour son hégémonie. Il va faire ça ici, à Ottawa, parmi nous, ses victimes! Je vous l'ai toujours dit: plus rien n'arrête “Mourdisso”!

RPP Mourdisso, le parti qui règne sans partage sur la destinée de notre pays sur bientôt 33 ans et qui nous a réduits à la mendicité, s’invite dans cette autre patrie que nous nous sommes faite tant bien que mal: le Canada. Il ne manquait plus que ça!

Le RPP s’invite ici pour créer non pas une mais deux antennes:
  • Une annexe du RPP,
  • Une antenne de la RTD, la “voix-de-son-maître” du dictateur Ismael O. Guelleh.

Beaucoup parmi les lecteurs seront surpris ou incrédules. Pas moi. Depuis le printemps dernier, l’est du Canada en général et, le triangle Montréal/Ottawa/Toronto en particulier, sont la cible d’un intense ballet de dignitaires de tout poil du régime de Guelleh. Son altesse Djama Haid alias Le Beauf a même été reçu (en cachette toutefois) ici à Ottawa. Le beauf?.. Eh! Oui, le Beauf! Il ne manque plus que le débarquement du Boss.

Pourquoi tant d’intérêt pour cette région doit-on se demander. La réponse est simple: Guelleh et son gang poursuivent deux objectifs:
  • Investir (blanchir) fortune mal acquise,
  • Se créer une base arrière au cas où ça tournerait au vinaigre à Djibouti car ils sont pour la plupart indésirables en Europe où on les connaît mieux.

Oui. Les hommes de Guelleh ont investi massivement dans l’immobilier, ici. Mais attention! Comme il fallait s’y attendre, il y a toujours une attrape. Ces gens qui ont perdu depuis 32 ans l’habitude de payer utilisent un truc: se limiter à payer une grosse mise de fond et laisser le contribuable canadien, le soin de payer l’hypothèque. Comment? Un vieux truc rppèen!

En créant coup sur coup ces deux antennes, ce régime et ses agents locaux présentent au grand jour son appétit sans limites et surtout son arrogance! Assez, c’est assez! Kifaaya! Qu’attendent les vrais victimes pour se manifester? Où sont les vrais djibouto-canadiens?

Eh bien, figurez-vous qu'ils vont être là. Les djibouto-canadiens ne seront pas absents. Ceux qui ne mangent pas à tous les rateliers seronts de la fête. Promis. Ils seront là, “à la belge”. Les djibouto-canadiens seront là pour manifester pacifiquement et… surtout, prendre en photo le portrait de tous ceux et celles qui, habillés de leurs plus beaux apparats, seront là pour applaudir ceux qui ont violé la constitution et ouvert la porte à la présidence à vie du dictateur Guelleh.

La grandes messe aura lieu ce samedi 6 novembre 2010 à 19h au 233 Gilmour street (Gilmour @ Elgin) à Ottawa. Le 233 Gilmour? N'est-ce pas le siège du très honorable PSAC (the Public Service Alliance of Canada). Que fait le syndicat des fonctionnaires fédéraux en compagnie du RPP? On le saura bientôt.

En attendant, que ceux et celles qui sont trompés par les agents de “Mourdisso” se désolidarisent de ce projet. Car "Mourdisso" c'est le parti de ceux et celles qui préparent la présidence à vie de Guelleh, le dictateur ex-chef de la police politique que nous avons fui!

Que les agents de “mourdisso” se le tiennent pour dit: Nous seront là.

Hassan A. Aden
hassan.aden@ncf.ca

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Qui est quoi?

Comme je m'y attendais un peu, mon article sur les autochtones de Djibouti a provoqué une avalanche de réactions. Certaines ont été laissées en commentaires dans le blog lui-même (je vous laisse le soin d'y jeter un coup d'œil) et d'autres m'ont été envoyées directement sous forme de courrier électronique. J'ai même reçu quelques menaces (indirectes). J'ai donc jugé bon de revenir sur le sujet non pas pour changer de cap, mais pour le maintenir! Chers compatriotes, ce qui est bien dommage, c'est que la plupart des réactions proviennent de parfaits anonymes. Ce genre d'attitude me rappelle les «shadirré» , ces tristement célèbres indics qui dénonçaient les leurs aux français pendant les années de la lutte pour l'indépendance, en se cachant derrière un voile noir (shadir). Ceux qui se cachent sont des «shadirré». Rien de moins. Sinon pourquoi cachent-t-ils leurs identités? Pourquoi cachent-t-ils leurs visages et leurs noms? C'est simple.

Qui est prêt pour remplacer IOG?

En lisant ici et là l'actualité sur notre pays, en provenance aussi bien du régime que de toutes les oppositions, une question m'est venu à l'esprit : « qui est prêt à remplacer IOG, aujourd'hui? ». Certains souriront. Moi, pas! Voici pourquoi. Chers compatriotes de gré ou de force, un jour, IOG va partir . Rappelez-vous : Menghistu, Syad Barreh, Arap Moi, Hassan Gouled... Ils sont tous partis. D'une manière ou d'une autre. Si M. IOG partait aujourd'hui, qui pourrait le remplacer sans heurt. Sans violence. Sans une autre guerre civile. Sans verser une goutte de sang. Cette question m'a beaucoup cuisiné, tellement la réponse est loin d'être évidente, pour moi en tout cas. Qui est assez rassembleur tout étant crédible? Qui a un passé sans taches? Qui est compétent et honnête, à la fois?.. Qui mérite d'être notre prochain président? Dans notre région troublée, des hommes comme Syad Barreh et Menghistu ont quitté le pouvoir par la porte de servi

L’attentat du Café de Paris: Chonologie des événements

Le jeudi 27 septembre 199 0, vers 19heures, 4 hommes arrêtent un taxi pour demander au chauffeur de les conduire au lieu dit «Jaman-Cas»* où ils auraient un véhicule en panne. Arrivé à destination, le conducteur est purement et simplement ligoté par les 4 passagers. Ce n’est pas tout: son véhicule fut volé par les 4 malfaiteurs. Le chauffeur, «Carrabloo» de son surnom est donc laissé attaché, là-bas. Aux environs de 21 heures, l’attentat du Café de Paris est commis. Plusieurs dizaines de personnes (essentiellement française) sont blessées à des degrés plus ou moins grave et deux enfants innocents y perdent la vie: un petit cireur de chaussures djiboutien et un petit français. Selon les premiers témoignages, ceux qui ont commis cet acte à la fois lâche et ignoble, «ont lancé plusieurs grenades et pris la fuite à bord d’un taxi». Ces premiers témoins avaient donné une description sommaire du véhicule et des ses 4 occupants. «Une recherche» est lancée… Autour de 20 heures