Mohamed Mahamoud Hassan (05 Octobre 1961 - 24 Août 2021) vient de nous quitter. Encore un ami. Encore un grand. Encore une étoile de ma génération qui s'éteint pour toujours. Et que dire ou que faire quand le rappel final arrive, autre que de l'accepter. Innaa Lillaah wa Innaa Ileyhi Rajicuun. "Geeridu nin aanaad garanayn iyo illayn, Geeljiray ku roontahay." disait l'adage. Il est entré jeune à la fonction publique djiboutienne comme simple commis. Il a étudié tout en travaillant. Il accumulé certificats et diplômes. Il a également gravi les échelons. Il a été le premier président et fondateur de la Chambre des comptes et de la discipline budgétaire. Il était ici. A Ottawa. Parmi nous. Malgré la longue maladie qui rongeait chaque jour, un peu plus de sa condition physique, j'avais comme l'impression, chaque fois que je le rencontrais, que le double de ce qui était perdu (physiquement) lui était rendu mentalement. Lors de nos discussions, il me parlait tou
Article originellement publié dans Facebook sous une forme abrégé le 2 Sept 2021 Avec ce qui se passe en Afrique de l'est et notamment dans notre sous-région, les émotions sont en crue et les esprits s'échauffent. Normal et humain (jusque là). Dans les réseaux sociaux, des individus de tout profil s'érigent en censeurs, en analystes, en devins, en docteurs et seuls détenteurs de la solution miracle. C'est leur droit le plus absolu. Nous avons tous "voix au chapitre" et c’est important que tout le monde s’exprime. Jusque là, pas de problème, au contraire. Mais, car il y a mais, les réseaux sociaux sociaux charrient de véritables torrents d'une merde qui a, de très loin, dépassé toutes les limites du tolérable, depuis longtemps. On insultes des individus, des groupes, des ethnies, des activistes… Certains vomissent leur haine sans retenue et sans égard pour autrui. Ne dit-on pas que la liberté de soi s’arrête là où commence celle d’autrui? Non