Avec ce qui se passe en Afrique de l'est et notamment dans notre sous-région, les émotions sont en crue et les esprits s'échauffent. Normal et humain (jusque là).
Dans les réseaux sociaux, des individus de tout profil s'érigent en censeurs, en analystes, en devins, en docteurs et seuls détenteurs de la solution miracle. C'est leur droit le plus absolu. Nous avons tous "voix au chapitre" et c’est important que tout le monde s’exprime. Jusque là, pas de problème, au contraire.
Mais, car il y a mais, les réseaux sociaux sociaux charrient de véritables torrents d'une merde qui a, de très loin, dépassé toutes les limites du tolérable, depuis longtemps. On insultes des individus, des groupes, des ethnies, des activistes… Certains vomissent leur haine sans retenue et sans égard pour autrui. Ne dit-on pas que la liberté de soi s’arrête là où commence celle d’autrui?
Non. Des dizaines de merdeux badigeonnent de merde (sic) tous celles et ceux qui sont pas comme eux. Ils éclaboussent tous celles et ceux qui ne sont pas leur copie conforme. Chaque jour qui passe voit beaucoup de personnes respectables insultées, intimidées, menacées.
Faut-il leur répondre? Bien évidemment, non. Mais, il ne faut surtout pas leur céder le plancher parce que leur objectif est de nous faire taire. Il faut continuer d'informer, d'analyser et même d'exprimer chacun "sa vérité" pour que la somme de nos petites vérité nous donne une image de la grande vérité. Quant aux menaces et autres incitations au meurtres, il faut porter plainte aux autorités compétentes car la plupart de ces couilles molles sont à l’abri du danger dans un pays à qui ils ont demandé protection, comme réfugiés. Ces lâches ont leurs familles et eux-mêmes à l’abri (et souvent nourris par les pays d’accueil) tandis qu’ils demandent aux compatriotes restés au bled de s’entretuer, tandis qu’ils calomnient, insultent, diffament de tout leur saoûl dans gens sans reproche.
À ce sujet, je sais que la GRC, notre police fédérale, surveille certains de ses agitateurs. Pour l’instant, on les surveille… Dans un pays de droit, on peut d’ailleurs porter plainte sans risque contre de tels individus.
Personnellement, je viens par la présente, apporter mon soutien sans équivoque et ma solidarité sans faille à de nombreux djiboutiens qui sont victimes d'attaques de bas étages dans les réseaux sociaux. Certains des activistes attaqués sont des amis ou des connaissances de longue date. Et je dois vous avouer que, sur plusieurs sujets, nos opinions diffèrent mais nous partageons un respect mutuel, une très grande famille africaine couchitique ainsi qu’une région qui peut nous faire vivre si nous sommes raisonnables.
Alors, dans les réseaux sociaux, faut-il braire ou broyer du noir? Il y a une autre voix. S'exprimer dans le respect d'autrui.
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