Article originellement publié dans Facebook sous une forme abrégé le 19 Mars 2021
Ce jour-là, le 19 mars et les suivants, j'ai vécu le premier et le plus grand traumatisme de ma vie. Les jours et les mois qui suivirent, la soldatesque français dont les mercénaires de la légion étrangère et les infâmes gendarmes du fameux ‘peloton mobile’ appuyés parles gendarmes ‘auxiliaires’ (entendez les gendarmes originaires du pays) ont procédé au bouclage, un par un un, et, de manière aléatoires, des quartiers populaires. Ils ont fait la fouille maison par maison, confisqué tout ce qu’ils voulaient (mêmes des bijoux ou des objets rares!). Ils ont raflé les ‘sans-papiers’ et toute personnes qui leur paraissait ‘suspecte’.
Que dire du 19 mars et de la colonisation si on ne les a jamais vécus? Certains disent qu’aujourd’hui ceux qui ont pris le pouvoir nous ont descendu plus bas. Sans doute. En terme de cruauté, certains éléments en uniforme ou en civil la même chose voire pire. N’importe quel endroit du pays peut très vite devenir des zones de non droit. Regardez le nord du pays!
C’est vrai aussi qu’au temps de la France, ceux qui avaient un emploi étaient payés et que les affaires publiques comment la voirie et l’assainissement fonctionnait...
Pas moi, l’homme de se nourrit pas que de pain. L’homme n’est pas une bête de somme que l’on nourrit pour mieux l’exploiter. Pas pour moi "le temps de La France où tout allait bien". Ni le temps après, d'ailleurs. La dignité n’a pas de prix.
Je me souviens ce jour. Fatouma Ahmed Dembil (AHUN) aussi.
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