Passer au contenu principal

Aïd Mubaarak

Waa ciide ciida.

Je saisis l'occasion de l'Aïd-al-Fitr pour souhaiter à l'ensemble des lecteurs de ce blog, à leurs familles et à leurs amis, ciid mubaarak. Kuli caam wa antum be khayr.

Puisse Allah, notre créateur, ramener la paix, la concorde, la réconciliation et le sens du partage entre les hommes.

En ce jour de réjouissance, ma pensée va à la population somalienne prise en étau entre tous les démons de la terre (la terreur des Shébabs, l'artillerie aveugle des mercénaires de l'Unisom, la magouille du Gouvernement de Transition, les incursions tueuses, le harcèlement et l'humiliation vengéresse des Abyssins, etc.)

Et comme si tous ces malheurs n'étaient pas suffisants, nous savons que depuis un certain temps, notre grand épicier, IOG, vient de placer une grande soupière à Mogadicio.

Ma pensée va également à la population assiégée du nord de notre pays. Je ne vais pas non plus oublier tous les autres djiboutiennes et djiboutiens affamés par la junte des hyènes.

Enfin, last but not least, ma pensée va à ces jeunes gens qui se jettent quasiment à la mer pour échapper à la misère endémique. Ces jeunes gens que le régime, non content d'avoir hypothéqué l'avenir, traite, en plus, de "clandestins étrangers éthiopiens ou somaliens".

Nous savons tous que même s'il y a parmi ces désepérés un grand contingent de citoyens des pays limitrophes, il y a aussi un grand nomdre de jeunes djiboutiens dans la fleur de l'âge. De ces derniers, le régime des warabas, n'en parle jamais dans ses feuilles de chou (ADI, La Nation, Le Progrès).

Allah wakiil.

Hassan A. Aden
hassan.aden@ncf.ca

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Qui est quoi?

Comme je m'y attendais un peu, mon article sur les autochtones de Djibouti a provoqué une avalanche de réactions. Certaines ont été laissées en commentaires dans le blog lui-même (je vous laisse le soin d'y jeter un coup d'œil) et d'autres m'ont été envoyées directement sous forme de courrier électronique. J'ai même reçu quelques menaces (indirectes). J'ai donc jugé bon de revenir sur le sujet non pas pour changer de cap, mais pour le maintenir! Chers compatriotes, ce qui est bien dommage, c'est que la plupart des réactions proviennent de parfaits anonymes. Ce genre d'attitude me rappelle les «shadirré» , ces tristement célèbres indics qui dénonçaient les leurs aux français pendant les années de la lutte pour l'indépendance, en se cachant derrière un voile noir (shadir). Ceux qui se cachent sont des «shadirré». Rien de moins. Sinon pourquoi cachent-t-ils leurs identités? Pourquoi cachent-t-ils leurs visages et leurs noms? C'est simple.

Qui est prêt pour remplacer IOG?

En lisant ici et là l'actualité sur notre pays, en provenance aussi bien du régime que de toutes les oppositions, une question m'est venu à l'esprit : « qui est prêt à remplacer IOG, aujourd'hui? ». Certains souriront. Moi, pas! Voici pourquoi. Chers compatriotes de gré ou de force, un jour, IOG va partir . Rappelez-vous : Menghistu, Syad Barreh, Arap Moi, Hassan Gouled... Ils sont tous partis. D'une manière ou d'une autre. Si M. IOG partait aujourd'hui, qui pourrait le remplacer sans heurt. Sans violence. Sans une autre guerre civile. Sans verser une goutte de sang. Cette question m'a beaucoup cuisiné, tellement la réponse est loin d'être évidente, pour moi en tout cas. Qui est assez rassembleur tout étant crédible? Qui a un passé sans taches? Qui est compétent et honnête, à la fois?.. Qui mérite d'être notre prochain président? Dans notre région troublée, des hommes comme Syad Barreh et Menghistu ont quitté le pouvoir par la porte de servi

L’attentat du Café de Paris: Chonologie des événements

Le jeudi 27 septembre 199 0, vers 19heures, 4 hommes arrêtent un taxi pour demander au chauffeur de les conduire au lieu dit «Jaman-Cas»* où ils auraient un véhicule en panne. Arrivé à destination, le conducteur est purement et simplement ligoté par les 4 passagers. Ce n’est pas tout: son véhicule fut volé par les 4 malfaiteurs. Le chauffeur, «Carrabloo» de son surnom est donc laissé attaché, là-bas. Aux environs de 21 heures, l’attentat du Café de Paris est commis. Plusieurs dizaines de personnes (essentiellement française) sont blessées à des degrés plus ou moins grave et deux enfants innocents y perdent la vie: un petit cireur de chaussures djiboutien et un petit français. Selon les premiers témoignages, ceux qui ont commis cet acte à la fois lâche et ignoble, «ont lancé plusieurs grenades et pris la fuite à bord d’un taxi». Ces premiers témoins avaient donné une description sommaire du véhicule et des ses 4 occupants. «Une recherche» est lancée… Autour de 20 heures