
Je saisis l'occasion de l'Aïd-al-Fitr pour souhaiter à l'ensemble des lecteurs de ce blog, à leurs familles et à leurs amis, ciid mubaarak. Kuli caam wa antum be khayr.
Puisse Allah, notre créateur, ramener la paix, la concorde, la réconciliation et le sens du partage entre les hommes.
En ce jour de réjouissance, ma pensée va à la population somalienne prise en étau entre tous les démons de la terre (la terreur des Shébabs, l'artillerie aveugle des mercénaires de l'Unisom, la magouille du Gouvernement de Transition, les incursions tueuses, le harcèlement et l'humiliation vengéresse des Abyssins, etc.)
Et comme si tous ces malheurs n'étaient pas suffisants, nous savons que depuis un certain temps, notre grand épicier, IOG, vient de placer une grande soupière à Mogadicio.
Ma pensée va également à la population assiégée du nord de notre pays. Je ne vais pas non plus oublier tous les autres djiboutiennes et djiboutiens affamés par la junte des hyènes.
Enfin, last but not least, ma pensée va à ces jeunes gens qui se jettent quasiment à la mer pour échapper à la misère endémique. Ces jeunes gens que le régime, non content d'avoir hypothéqué l'avenir, traite, en plus, de "clandestins étrangers éthiopiens ou somaliens".
Nous savons tous que même s'il y a parmi ces désepérés un grand contingent de citoyens des pays limitrophes, il y a aussi un grand nomdre de jeunes djiboutiens dans la fleur de l'âge. De ces derniers, le régime des warabas, n'en parle jamais dans ses feuilles de chou (ADI, La Nation, Le Progrès).
Allah wakiil.
Hassan A. Aden
hassan.aden@ncf.ca
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