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R.I.P. Whitney

En ce mois des noirs, c'est avec beaucoup de tristesse que j'apprend la mort de la chanteuse et actrice Whitney Houston. De son nom Whitney Elizabeth Houston, née le 9 août 1963 à Newark dans le New Jersey et morte le 11 février 2012 à Beverly Hills en Californie à l'âge de 48 ans, était chanteuse, actrice, productrice et ancienne mannequin (source Wikipédia).

Sa disparition a été pleurée à travers toute la planète par ses millions de fans, ce dimanche 12 février 2012 et la nouvelle de sa mort tourne en boucle sur toutes les chaînes de télé et de radio. En ce mois des noirs, je permet d'écrire ces quelques lignes à la mémoire de Whitney.

En fait, pour moi, Whitney n'était, pas seulement une, mais en fait, 3 personnes très différentes les unes des autres dans le corps d'une seule:  une femme, une artiste, une citoyenne.

Pour commencer, que dire et retenir de la femme sinon qu'elle était belle? Une belle créature qui ne laissait aucun homme indifférent. Bodyguard ou bodygirl?

Pour continuer, que dire et retenir de l'artiste? My God! Du talent à l'état pur. Cette voix qui allait de la basse proche des sons à altérer un mur de brique, à celle aiguë, menaçante pour le cristal et, ce souffle... Mezzo-soprano pour les spécialiste, la diva Houston a chanté dans toutes les gammes et dans bien de styles: Pop, soul, R&B, dance, gospel, etc. Cantatrice ou chanteuse, Ms Houston? Même les plus grandes de l'opéra lui rendent hommage comme une des leurs, elles qui regardent souvent de bien haut les ''vulgaire chanteuses pop''. La critique et les hommages sont unanimes. Nous perdons une des plus belles voix de sa génération.

Pour terminer, que dire et que retenir surtout de la citoyenne Houston, en quelques mots? Malheureusement, malgré le talent, malgré le succès, la citoyenne Whitney Houston était une personne tourmentée et très instable. Cissy Houston, Dionne Warwick, Aretha Franklin, Jermaine Jackson, Mariah Carey, et d'autres encore, elle les avait dans sa famille ou dans son entourage. Elle en avait bien d'autres célébrités dans son giron. À l'opposé de bien d'autres noirs, la chance a souri à Whitney. Elle a chanté pour Mandela, elle a chanté au super bowl... Elle a tourné avec les plus grands. On est en droit de croire qu'elle a été comblée par la nature! Il semble hélas, que pour elle, ce n'était pas assez!

La drogue et ses corollaires (manque, états dépressif, arrestations, réhabilitation, etc.) ont pris le dessus après son mariage avec le rappeur Bobby Brown. Certains jurent d'ailleurs que c'est ce dernier qui l'aurait initié à la dépendance aux substances qui ont causé sa déchéance. D'autres prétendent que les noirs et les succès ne font pas bon ménage...

Que chacun voit ce qu'il veut bien voir et que chacun croit ce qu'il veut bien croire. Ces vérités biaisées, très partielles et basées sur le de visu ne devraient pas suffire pour se faire idée (ni encore moins de comprendre) de ce qui a causé la descente aux enfers de cette diva aux multiples facettes.

N'a-t-elle pas chanté ''I learned from the best'' (j'ai appris des meilleurs). Voilà peut-être une phrase qui résume ses influences (bonnes et mauvaise). Une sorte d'hymne prémonitoire de son destin. Oui! Whitney a appris des meilleurs: ses + (plus) elle les tient d'Aretha Franklin et de maman Cissy Houston et... ses (moins) de Bobby Brown et de God knows who!

"Midigtayda iyo bidixdaydu waa laba mataanoode,
Midi waa martida soora iyo maata daadihise
Midina waa midiyo xiira iyo mur iyo deebaaq eh".

(Traduction sommaire:
mes deux bras sont comme des frères jumeaux,

l'un aidant ceux à qui la vie n'a pas fait de cadeaux,
l'autre détruisant tout avec des armes pires que les couteaux.)

Ces mots d'un grand poète somali, repris en chanson par le talentueux Cumar Dhuule Cali peuvent bien résumer les aléas de la vie des gens qui ne sont pas nés simples.

Vas Withney, tu as tracé ton sillon*.

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