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(II) Afrique: la fin des dictatures?

Contre toute attente, des systèmes bien rodés et bien huilés, que tout le monde croyait indéboulonnables sont balayés par la révolte populaire, en Tunisie, puis, en Egypte. L'Afrique du Nord et le monde arabe sont ébulition. La Libye est en état de Guerre, le Yémen aussi. Même les émirats et les oligarchies du pétrole ne sont pas épargnés: Bareïn, Arabie Souadite...

Le reste de l'Afrique si proche, peut-elle être épargnée? Non. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes maux se traitent avec les mêmes remèdes. À Djibouti, la rue gronde le 18 Février dernier. Le régime panique. Il y a des morts, des blessés, des arrestations, de la torture... Le régime en place depuis 34 ans panique ne trouve rien de mieux que d'instaurer la loi d'exception et d'interdire toute manifestation, en se fondant sur une loi de 1935! Il se fourre la tête dans le sable, malgré les signes des temps observés, un peu partout.

C'est dans ce contexte que le samedi 5 mars dernier, la radio communautaire (CHUO FM 89.1) de l’université d’Ottawa a organisé un autre débat sur le thème “Afrique: la fin des dicatures?”. J'ai été invité à cette émission en tant que blogueur en même temps que d'autres intervenants de la diaspora africaine ou d'origine africaine ainsi qu'un autre compatriote, M. Kadar Good.

Contrairement au dernier, ce débat portait presque entièrement sur le sujet du jour. Il a touché des sujets comme la démocratie, la citoyenneté, "l'authenticité Africaine", etc. Voici donc un montage de l’essentiel de cette émission. Il est important de noter que ce montage est partiel (un peu plus de 40 minutes) alors que l’émission en direct a duré une heure.

Bonne émission.

Commentaires

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Qui est quoi?

Comme je m'y attendais un peu, mon article sur les autochtones de Djibouti a provoqué une avalanche de réactions. Certaines ont été laissées en commentaires dans le blog lui-même (je vous laisse le soin d'y jeter un coup d'œil) et d'autres m'ont été envoyées directement sous forme de courrier électronique. J'ai même reçu quelques menaces (indirectes). J'ai donc jugé bon de revenir sur le sujet non pas pour changer de cap, mais pour le maintenir! Chers compatriotes, ce qui est bien dommage, c'est que la plupart des réactions proviennent de parfaits anonymes. Ce genre d'attitude me rappelle les «shadirré» , ces tristement célèbres indics qui dénonçaient les leurs aux français pendant les années de la lutte pour l'indépendance, en se cachant derrière un voile noir (shadir). Ceux qui se cachent sont des «shadirré». Rien de moins. Sinon pourquoi cachent-t-ils leurs identités? Pourquoi cachent-t-ils leurs visages et leurs noms? C'est simple.

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